C’est le rendez-vous traditionnel de la rentrée sur la scène européenne. Mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission prononcera à Strasbourg son discours sur l’Etat de l’Union, sorte de discours de politique générale qui doit lui permettre de tracer les grands enjeux pour l’année à venir. Mais après un été marqué par un accord douanier décrié avec Donald Trump, le discours d’Ursula von der Leyen est très attendu par les eurodéputés, dont certains n’ont pas de mots assez durs envers la présidente de la Commission.
Ce mercredi, la Commission européenne présente à Bruxelles le texte définitif de l'accord commercial avec les pays du Mercosur. Il prévoit une suppression progressive des droits de douane sur les produits industriels européens (voitures, machines, produits chimiques et pharmaceutiques), et une libéralisation partielle pour les produits agricoles sud-américains (viande, sucre, riz, miel, soja) encadrée par des quotas. Le traité de libre-échange, qui devrait comporter des clauses de sauvegarde pour obtenir le soutien de la France, pourrait être adopté définitivement d’ici à la fin de l’année.
Après avoir menacé vendredi dernier d’imposer 50 % de taxes sur les produits européens, le président américain et la présidente de la Commission européenne ont annoncé un délai jusqu’au 9 juillet pour négocier. Pour l’économiste Vincent Vicard, cette « imprévisibilité » de Donald Trump vise avant tout à tester la capacité des Européens à « faire front » et à « répondre de manière collective ».
Interrogé sur l’investissement promis par Emmanuel Macron, à l’occasion de la conférence « Choose Europe for Science », le sénateur Pierre Ouzoulias n’a pas caché son mécontentement. Il pointe une hypocrisie du gouvernement qui veut attirer les chercheurs étrangers tout en ponctionnant le budget de la recherche.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, évoque une taxe sur les revenus publicitaires des Gafam, en cas d’échec des discussions avec Trump sur les droits de douane. « Il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds », soutient la sénatrice Catherine Morin-Desailly. Mais pour Ophélie Coelho, chercheuse à l’Iris, nous risquons d’être les « perdants ». Elle défend plutôt le développement de nos propres solutions autour du « logiciel ».
Donald Trump doit annoncer de nouvelles mesures douanières ce mercredi 2 avril. Face à cette offensive, l’Union européenne envisage des mesures de rétorsion sur les grandes banques et les géants de la tech américains.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, propose de financer une bonne part de son plan de 800 milliards d’euros en déclenchant la clause dérogatoire du pacte de stabilité et de croissance, qui permet de ne pas respecter les règles des 3 % de déficit, le temps de faire face à des dépenses exceptionnelles. Le sujet est discuté par les chefs d’Etat européen à Bruxelles.
Depuis février 2022, l’Union européenne a gelé 210 milliards d’euros appartenant à l’État russe. Alors que le débat sur la confiscation de ces avoirs est relancé, le ministre délégué aux Affaires européennes Benjamin Haddad a rejeté l’idée, estimant que cela pourrait créer « un précédent économique ». Pour Public Sénat, Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste des questions européennes, revient sur un sujet sensible politiquement.
Bruxelles présente ce 26 février un paquet de mesures visant à simplifier trois textes emblématiques du Pacte vert. En revenant sur ces normes, la Commission espère favoriser la compétitivité des entreprises européennes, face à la concurrence chinoise et américaine. Plusieurs associations et économistes dénoncent au contraire une dérégulation aux effets contreproductifs.
Le texte de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, finalisé le 6 décembre, a été dévoilé cette semaine par la Commission européenne. Il prévoit une réduction drastique, voire la suppression des droits de douanes sur des quotas de produits fabriqués de part et d’autre de l’Atlantique. La France continue de s’opposer à ce texte, alors que les volumes de denrées agricoles concernés soulèvent l’inquiétude de nombreuses filières.
Depuis Montevideo, en Uruguay, la présidente de la Commission européenne a annoncé un accord avec les pays sud-américains sur le traité de libre-échange très décrié en France. Une minorité de blocage semble possible pour qu’il ne rentre pas en vigueur.
Les eurodéputés ont voté, ce mercredi 27 novembre, à Strasbourg, en faveur de la nouvelle Commission européenne qui entrera en fonction début décembre. Avec 370 voix pour, 282 contre et 36 absentions, le collège d’Ursula von der Leyen a été soutenu par une majorité moins forte que prévu.