Dans la foulée de l’affaire visant Joël Guerriau, accusé d’avoir drogué à son insu la députée Modem, Sandrine Josso, le gouvernement a mis en place une mission gouvernementale sur la soumission chimique. La mission est conduite par la députée et par la sénatrice RDSE, Véronique Guillotin.
La délégation aux droits des femmes du Sénat et la commission de la culture du Sénat auditionnaient ce mardi, des producteurs, directeurs de casting et l’actrice Anna Mouglalis pour faire le point sur les mécanismes de prévention des violences sexuelles et sexistes dans le cinéma.
La sénatrice PS du Val-de-Marne a relayé aux questions d’actualité au gouvernement l’appel lancé mi-mai pour une grande loi répondant au fléau des violences sexistes et sexuelles.
Ce mardi, Le Monde publie la tribune de près de 150 personnalités, notamment des actrices, appellent à la mise en place d’un ambitieux plan de lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Un appel lancé alors qu’Emmanuel Macron a ouvert la voie à une évolution de la définition juridique du viol, pour y intégrer la notion de consentement. La présidente de la délégation sénatoriale aux droits des femmes réclame de son côté une meilleure formation de la police et de la justice.
C’était une demande du groupe socialiste, après l’audition par la délégation aux droits des femmes du Sénat de Judith Godrèche le 29 février dernier. Mais la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le milieu du cinéma, le spectacle vivant et les médias a été refusée par la conférence des Présidents, au motif qu’un trop grand nombre d’entre elles avait déjà été lancé cette année.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a présenté le 21 mars les chiffres de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (VSS) dans le sport, promouvant dans le même temps, les mesures mises en place par le gouvernement ces derniers mois, pour renforcer les dispositifs déjà mis en place. Par ailleurs, elle a confirmé qu’un projet de loi d’héritage des JO, devrait être présenté par le gouvernement à l’automne.
Les sénateurs socialistes demandent à la Présidence du Sénat de constituer une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le milieu du cinéma, le spectacle vivant et les médias. Cette demande avait déjà été formulée par Judith Godrèche lors de son audition devant la délégation aux droits des femmes du Sénat le 29 février dernier.
Lors de son audition devant la délégation aux droits des femmes du Sénat, Judith Godrèche avait exprimé son incompréhension de voir maintenu Dominique Boutonnat à la tête du CNC, malgré sa mise en examen pour agression sexuelle. Le président de la commission de la Culture et la présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat viennent d’envoyer un courrier à Rachida Dati lui demandant de mettre fin aux fonctions du président du CNC.
Après l’audition de Judith Godrèche, la présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat, Dominique Vérien a rappelé que la loi de 2021, visant à protéger les jeunes mineurs des crimes sexuels permet aux mineurs de moins de 15 ans de ne pas avoir à prouver les éléments constitutifs d’un viol.
Défendu par le sénateur socialiste de l’Aude Sébastien Pla, ce texte permet de renforcer les contrôles chez les éducateurs sportifs. Il prévoit également de sanctionner les clubs qui chercheraient à étouffer les affaires de violences sexuelles.
Auditionnée par la délégation aux droits des femmes du Sénat, l’actrice Judith Godrèche a demandé la mise en place d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma. Judith Godrèche a porté plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans, puis pour viol sur mineur à l’encontre du cinéaste Jacques Doillon. Son témoignage a déclenché la prise de parole d’autres actrices.
Depuis les révélations de l’actrice Judith Godrèche sur l’emprise de son ancien compagnon et les agressions sexuelles qu’elle aurait subies de la part d’un autre réalisateur, le sujet des violences sexistes et sexuelles dans le cinéma revient sous le feu des projecteurs. La sénatrice écologiste Monique De Marco s’en est emparée à l’occasion d’une proposition de loi, débattue par le Sénat hier soir. Elle a fait adopter un amendement permettant de demander au producteur le remboursement des subventions accordées par le CNC en cas de condamnation pénale pour agression sexuelle sur le tournage.