Ils étaient une cinquantaine de manifestants réunis devant le Centre national du Cinéma (CNC), à l’appel de plusieurs associations et syndicats. Ces militants réclament le départ de Dominique Boutonnat de la présidence du CNC, cet organisme public chargé du soutien à la création cinématographique en France. Un appel à la mobilisation relayée par l’actrice Judith Godrèche, devenue figure de proue de la lutte contre les violences sexuelles dans le cinéma.
La ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry a présenté le nouveau quatuor de personnalités nommées à la tête de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Lancée en 2021, la commission avait recueilli près de 30 000 témoignages et émis 82 recommandations avant d’être rattrapées par des polémiques.
A la sortie de son audition devant la délégation des droits des femmes du Sénat, Judith Godrèche a réaffirmé sa volonté de voir se mettre en place une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma et explique que des enfants sont encore maltraités sur les tournages.
Ce jeudi 29 février, Judith Godrèche a été auditionnée par la délégation sénatoriale aux droits des femmes. En dénonçant l’emprise et les violences sexuelles dont elle a été victime enfant, l’actrice a récemment déclenché une nouvelle vague de libération de la parole dans le cinéma français. Retrouvez tous les temps forts de son audition.
Jeudi 29 février, Judith Godrèche sera entendue par la délégation sénatoriale aux droits des femmes. En dénonçant l’emprise et les violences sexuelles dont elle a été victime enfant, l’actrice a récemment déclenché une nouvelle vague de libération de la parole dans le cinéma français.
Visée par une plainte pour des faits d’agression sexuelle, la docteure Caroline Rey-Salmon a annoncé sa mise en retrait de la co-présidence de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Une décision « indispensable », jugent les sénateurs de la délégation aux droits des femmes.
Ce mardi, la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen se sont accordés sur une version de la directive sur les violences faites aux femmes. Après cinq trilogues, une réunion entre représentants de la Commission, du Parlement et du Conseil, un accord a finalement été trouvé, en amputant le texte de sa mesure la plus controversée : une définition communautaire du viol.
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a dévoilé ce lundi une nouvelle feuille de route, avec des compétences qui vont au-delà de la lutte contre l’inceste. Un élargissement qui inquiète au Sénat, alors que les 82 recommandations issues du rapport de la première Ciivise ne semblent pas encore avoir été reprises par l’État.
Alors que la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause de plus en plus partagée en Europe, certains chiffres sont toujours inquiétants et les Etats-membres de l’Union européenne ne réussissent pas à s’accorder pour faire front commun face à ces violences et notamment la définition du crime de viol. Caroline de Camaret et Alexandre Poussart en débattent avec leurs invités dans l’émission Ici l’Europe.
Invité au Congrès de l’Association des maires de France, Gérard Larcher est revenu sur les lourdes accusations qui pèsent sur le sénateur Joël Guerriau. Dans un courrier, le président du Sénat l’avait invité « à prendre ses responsabilités » en se mettant en retrait « de toutes ses activités liées à son mandat de sénateur ». « Il m’a fait une lettre que je transmettrai à qui de droit », a indiqué Gérard Larcher.
Sandrine Josso, la députée Modem, qui accuse sénateur Joël Guerriau de l’avoir droguée en vue de l’agresser sexuellement, a témoigné pour la première fois publiquement lundi soir. Profondément choquée, l’élue veut « enjoindre le gouvernement à faire quelque chose par rapport à ce fléau » de la soumission chimique. 724 signalements ont été recensés par une enquête nationale menée en 2021 par le centre d’addictovigilance de Paris.
Renforcement de l’Office des mineurs, création de postes de délégués départementaux, meilleur accompagnement des jeunes majeurs… Élisabeth Borne a présenté le nouveau plan du gouvernement contre les violences sur les mineurs. En parallèle, plusieurs élus appellent à une refonte de l’Aide sociale à l’enfance, dont le pilotage est laissé à la main des départements, ce qui peut générer des inégalités d’un territoire à l’autre.