En réponse au plan de paix américain pour l’Ukraine jugé conforme aux exigences russes, les Européens ont établi une contre-proposition que Reuters a dévoilé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué des avancées importantes, mais encore insuffisantes pour une « paix réelle ». Selon Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), ce « moment charnière » n’est que le début d’un « long processus ». La contre-proposition européenne ne convient pas à la Russie a fait savoir le Kremlin.
Ce jeudi, au cours de sa visite diplomatique en Asie, Donald Trump a ordonné la relance des essais d'armes nucléaires des Etats-Unis, interrompus depuis plus de 30 ans. Une décision qui comporte actuellement peu de détails concrets, et qui s’inscrit dans le cadre d’un rapport de force avec Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin avait annoncé quelques heures plus tôt le développement de nouvelles armes atomiques russes.
Ces dernières heures, Moscou et Washington ont entamé les discussions en vue d'une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump attendue prochainement à Budapest. De son côté, Volodymyr Zelensky s’est dit prêt à s'y joindre s'il recevait une invitation. Que faut-il attendre d’un tel sommet ? Analyse avec le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale.
Le revirement de Donald Trump sur l’Ukraine, qu’il estime désormais en mesure de chasser l’envahisseur russe, trahit l’impasse diplomatique dans laquelle se trouve le président américain après avoir cherché à négocier directement la paix avec Vladimir Poutine. Pour autant, rien n’indique que les Etats-Unis soient prêts à renforcer le soutien à Kiev.
Ce mardi, une frappe russe a tué plus de 20 civils dans un village de l’est de l’Ukraine. Un bombardement qui intervient quelques jours après que l'Ukraine a subi dimanche la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, faisant au moins cinq morts et frappant pour la première fois le siège du gouvernement à Kiev. Pour Public Sénat, le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, tire le bilan de la « nouvelle tactique » russe en Ukraine.
La rencontre entre Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens et Donald Trump, lundi 18 août à Washington, a ouvert la voie à une rencontre directe entre les présidents russes et ukrainiens sans pour autant laisser entrevoir le règlement concret du conflit.
Lundi 28 juillet, le président américain, Donald Trump a mis en garde son homologue russe lui donnant un délai de « 10 à 12 jours » pour proposer un règlement du conflit en Ukraine. Un durcissement de la rhétorique de Donald Trump qui semble néanmoins voué à l’échec faute de moyens de pression sur Vladimir Poutine.
Entre recrudescence des frappes russes et nouvelles sanctions européennes, la situation en Ukraine ne cesse de s’aggraver et la solution diplomatique s’éloigner. Présent pour deux jours à Kiev, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a réaffirmé la position française et assuré la poursuite de l’aide militaire notamment par la construction de drones sur le territoire ukrainien. On fait le point sur la situation avec deux experts.
L’Union européenne a adopté ce vendredi un 18ème paquet de sanctions contre la Russie en ciblant notamment sa manne pétrolière, élément essentiel du financement de la guerre. Si les sanctions s’attaquent directement aux exportations russes en réduisant le prix du baril, elles ciblent également les pays importateurs de pétrole russe.
Au micro de Public Sénat Ruslan Stefanchouk, le président du Parlement ukrainien, estime que seule « la suprématie technologique » permettra à Kiev de reprendre le dessus face à Moscou. Il invite également les Américains à refuser une éventuelle médiation du président russe entre l'Iran et Israël, option à laquelle Donald Trump semble donner du crédit.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva arrive en France demain pour une visite d’Etat de quatre jours. Si le Brésil entretient de bonnes relations avec la France, certains sujets comme la guerre en Ukraine ou le traité commercial avec le Mercosur risquent de créer quelques dissensions. Pour le géographe Hervé Théry, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Université de Sao Paulo, ce maintien d’excellentes relations réside dans la volonté du Brésil de « satisfaire tout le monde ». Entretien.
Invité de la matinale de Public Sénat, Nicolas Tenzer, spécialiste des questions géostratégiques et enseignant à Sciences Po, est revenu sur les négociations en cours entre l’Ukraine et la Russie. S’il dit ne « s’attendre à rien », il pointe tout de même une marge de négociation côté ukrainien.