Arrivé ce jeudi à Paris, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée. Les discussions ont notamment porté sur le conflit en Ukraine. Quelques heures avant, le président français s’est entretenu au téléphone avec Volodymyr Zelensky.
Condamné à 25 ans de prison en Russie pour « haute trahison », libéré en 2024, Vladimir Kara-Mourza était auditionné ce 10 avril. Devant les sénateurs, il plaide pour des sanctions « ciblées » contre le Kremlin et dénonce la complicité de certains gouvernements occidentaux avec Moscou, notamment les Etats-Unis de Donald Trump.
Opposant au régime de Vladimir Poutine, Vladimir Kara-Mourza a été condamné à 25 ans de prison en 2022 pour « haute trahison ». Libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers en 2024, il raconte au Sénat le déroulement de son procès à huis clos, puis sa détention à l’isolement dans une prison de Sibérie.
Auditionné au Sénat, l’historien et ancien prisonnier politique russe Vladimir Kara-Mourza a épinglé « les liens financiers entre le régime de Poutine et les partis d’extrême gauche et d’extrême droite ». Il a notamment cité « le crédit bancaire du Front national », emprunté à une banque russe pour financer les campagnes du parti aux élections régionales et départementales de 2015.
Vladimir Poutine a été officiellement élu président pour la première fois le 26 mars 2000. Un quart de siècle plus tard, il est à la tête d’un régime autoritaire qui menace l’Europe. Sur fond de guerre en Ukraine et de difficultés économiques intérieures, Vladimir Poutine reste-t-il un dirigeant populaire en Russie ? Réponses avec la politologue Vera Grantseva.
Alors que Moscou a qualifié de simple « répit » la trêve proposée par les Etats-Unis et Volodymyr Zelensky à l’issue des négociations à Djeddah, ce jeudi 13 mars, le vice-président de la commission des Affaires étrangères au Sénat a réagi en déplorant la « volonté hégémonique » du chef d’Etat russe.
Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le général Olivier Kempf a analysé la situation ukrainienne et les négociations de paix en cours. Pour lui, la Russie est susceptible de refuser la proposition de trêve formulée par les Ukrainiens lors du sommet en Arabie saoudite, mardi 11 mars. Mais, celle-ci constitue tout de même « un premier pas ».
Invitée de la matinale de Public Sénat, la députée NFP et co-fondatrice du mouvement “L’Après” Clémentine Autain qualifie le projet de Donald Trump de “dangereux pour le monde”, et ne voit plus dans les États-Unis “un allié pour la France”, alors qu’un sommet pour négocier la paix en Ukraine se tient ce mardi 11 mars en Arabie Saoudite entre Volodymyr Zelensky et la délégation américaine.
L'Europe va-t-elle devoir prendre son destin en main sans les États-Unis ? La question était dans toutes les têtes lors du dernier sommet européen de crise le 6 mars. L’Union européenne a émergé de la seconde guerre mondiale avec la certitude que ses démocraties seraient toujours protégées par l’ami américain. Aujourd'hui, les 27 se voient lâchés par Donald Trump dans leur soutien à l'Ukraine, menacés d'une guerre commerciale, et même territorialement, avec la volonté d'annexion du Groenland. Comment l'Union européenne doit-elle répondre à cette nouvelle donne ? Débat et décryptage dans "Ici l'Europe", avec l’eurodéputée française Valérie Hayer et la croate Zeljana Zovko.
Alors que le président américain fait pression sur l’Ukraine pour négocier rapidement un cessez-le-feu avec la Russie, la perspective d’un accord de paix semble encore lointaine, estime le général Dominique Trinquand.
Depuis février 2022, l’Union européenne a gelé 210 milliards d’euros appartenant à l’État russe. Alors que le débat sur la confiscation de ces avoirs est relancé, le ministre délégué aux Affaires européennes Benjamin Haddad a rejeté l’idée, estimant que cela pourrait créer « un précédent économique ». Pour Public Sénat, Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste des questions européennes, revient sur un sujet sensible politiquement.