Lundi 28 juillet, le président américain, Donald Trump a mis en garde son homologue russe lui donnant un délai de « 10 à 12 jours » pour proposer un règlement du conflit en Ukraine. Un durcissement de la rhétorique de Donald Trump qui semble néanmoins voué à l’échec faute de moyens de pression sur Vladimir Poutine.
Entre recrudescence des frappes russes et nouvelles sanctions européennes, la situation en Ukraine ne cesse de s’aggraver et la solution diplomatique s’éloigner. Présent pour deux jours à Kiev, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a réaffirmé la position française et assuré la poursuite de l’aide militaire notamment par la construction de drones sur le territoire ukrainien. On fait le point sur la situation avec deux experts.
L’Union européenne a adopté ce vendredi un 18ème paquet de sanctions contre la Russie en ciblant notamment sa manne pétrolière, élément essentiel du financement de la guerre. Si les sanctions s’attaquent directement aux exportations russes en réduisant le prix du baril, elles ciblent également les pays importateurs de pétrole russe.
Au micro de Public Sénat Ruslan Stefanchouk, le président du Parlement ukrainien, estime que seule « la suprématie technologique » permettra à Kiev de reprendre le dessus face à Moscou. Il invite également les Américains à refuser une éventuelle médiation du président russe entre l'Iran et Israël, option à laquelle Donald Trump semble donner du crédit.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva arrive en France demain pour une visite d’Etat de quatre jours. Si le Brésil entretient de bonnes relations avec la France, certains sujets comme la guerre en Ukraine ou le traité commercial avec le Mercosur risquent de créer quelques dissensions. Pour le géographe Hervé Théry, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Université de Sao Paulo, ce maintien d’excellentes relations réside dans la volonté du Brésil de « satisfaire tout le monde ». Entretien.
Invité de la matinale de Public Sénat, Nicolas Tenzer, spécialiste des questions géostratégiques et enseignant à Sciences Po, est revenu sur les négociations en cours entre l’Ukraine et la Russie. S’il dit ne « s’attendre à rien », il pointe tout de même une marge de négociation côté ukrainien.
Vladimir Poutine a proposé des négociations entre la Russie et l’Ukraine après l’ultimatum lancé par les dirigeants européens, réunis à Kiev ce week-end, pour un cessez-le-feu de 30 jours. De son côté, le Kremlin a qualifié cet ultimatum « d’inacceptable ». Entretien avec le général Oliver Kempf, directeur du cabinet stratégique La Vigie et chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Arrivé ce jeudi à Paris, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée. Les discussions ont notamment porté sur le conflit en Ukraine. Quelques heures avant, le président français s’est entretenu au téléphone avec Volodymyr Zelensky.
Condamné à 25 ans de prison en Russie pour « haute trahison », libéré en 2024, Vladimir Kara-Mourza était auditionné ce 10 avril. Devant les sénateurs, il plaide pour des sanctions « ciblées » contre le Kremlin et dénonce la complicité de certains gouvernements occidentaux avec Moscou, notamment les Etats-Unis de Donald Trump.
Opposant au régime de Vladimir Poutine, Vladimir Kara-Mourza a été condamné à 25 ans de prison en 2022 pour « haute trahison ». Libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers en 2024, il raconte au Sénat le déroulement de son procès à huis clos, puis sa détention à l’isolement dans une prison de Sibérie.
Auditionné au Sénat, l’historien et ancien prisonnier politique russe Vladimir Kara-Mourza a épinglé « les liens financiers entre le régime de Poutine et les partis d’extrême gauche et d’extrême droite ». Il a notamment cité « le crédit bancaire du Front national », emprunté à une banque russe pour financer les campagnes du parti aux élections régionales et départementales de 2015.
Vladimir Poutine a été officiellement élu président pour la première fois le 26 mars 2000. Un quart de siècle plus tard, il est à la tête d’un régime autoritaire qui menace l’Europe. Sur fond de guerre en Ukraine et de difficultés économiques intérieures, Vladimir Poutine reste-t-il un dirigeant populaire en Russie ? Réponses avec la politologue Vera Grantseva.