Au micro de Public Sénat Ruslan Stefanchouk, le président du Parlement ukrainien, estime que seule « la suprématie technologique » permettra à Kiev de reprendre le dessus face à Moscou. Il invite également les Américains à refuser une éventuelle médiation du président russe entre l'Iran et Israël, option à laquelle Donald Trump semble donner du crédit.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva arrive en France demain pour une visite d’Etat de quatre jours. Si le Brésil entretient de bonnes relations avec la France, certains sujets comme la guerre en Ukraine ou le traité commercial avec le Mercosur risquent de créer quelques dissensions. Pour le géographe Hervé Théry, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Université de Sao Paulo, ce maintien d’excellentes relations réside dans la volonté du Brésil de « satisfaire tout le monde ». Entretien.
Invité de la matinale de Public Sénat, Nicolas Tenzer, spécialiste des questions géostratégiques et enseignant à Sciences Po, est revenu sur les négociations en cours entre l’Ukraine et la Russie. S’il dit ne « s’attendre à rien », il pointe tout de même une marge de négociation côté ukrainien.
Vladimir Poutine a proposé des négociations entre la Russie et l’Ukraine après l’ultimatum lancé par les dirigeants européens, réunis à Kiev ce week-end, pour un cessez-le-feu de 30 jours. De son côté, le Kremlin a qualifié cet ultimatum « d’inacceptable ». Entretien avec le général Oliver Kempf, directeur du cabinet stratégique La Vigie et chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Arrivé ce jeudi à Paris, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée. Les discussions ont notamment porté sur le conflit en Ukraine. Quelques heures avant, le président français s’est entretenu au téléphone avec Volodymyr Zelensky.
Condamné à 25 ans de prison en Russie pour « haute trahison », libéré en 2024, Vladimir Kara-Mourza était auditionné ce 10 avril. Devant les sénateurs, il plaide pour des sanctions « ciblées » contre le Kremlin et dénonce la complicité de certains gouvernements occidentaux avec Moscou, notamment les Etats-Unis de Donald Trump.
Opposant au régime de Vladimir Poutine, Vladimir Kara-Mourza a été condamné à 25 ans de prison en 2022 pour « haute trahison ». Libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers en 2024, il raconte au Sénat le déroulement de son procès à huis clos, puis sa détention à l’isolement dans une prison de Sibérie.
Auditionné au Sénat, l’historien et ancien prisonnier politique russe Vladimir Kara-Mourza a épinglé « les liens financiers entre le régime de Poutine et les partis d’extrême gauche et d’extrême droite ». Il a notamment cité « le crédit bancaire du Front national », emprunté à une banque russe pour financer les campagnes du parti aux élections régionales et départementales de 2015.
Vladimir Poutine a été officiellement élu président pour la première fois le 26 mars 2000. Un quart de siècle plus tard, il est à la tête d’un régime autoritaire qui menace l’Europe. Sur fond de guerre en Ukraine et de difficultés économiques intérieures, Vladimir Poutine reste-t-il un dirigeant populaire en Russie ? Réponses avec la politologue Vera Grantseva.
Alors que Moscou a qualifié de simple « répit » la trêve proposée par les Etats-Unis et Volodymyr Zelensky à l’issue des négociations à Djeddah, ce jeudi 13 mars, le vice-président de la commission des Affaires étrangères au Sénat a réagi en déplorant la « volonté hégémonique » du chef d’Etat russe.
Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le général Olivier Kempf a analysé la situation ukrainienne et les négociations de paix en cours. Pour lui, la Russie est susceptible de refuser la proposition de trêve formulée par les Ukrainiens lors du sommet en Arabie saoudite, mardi 11 mars. Mais, celle-ci constitue tout de même « un premier pas ».