Invité de la matinale de Public Sénat, le général Yakovleff a développé une « théorie personnelle » faisant de Donald Trump un agent de Poutine, au sens propre ou au sens d'un « idiot utile » du Kremlin.
Malgré le désengagement américain en Ukraine, les Français, à une très large majorité, ne souhaitent pas que l’armée française s’implique sur le terrain, selon un sondage Odoxa réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 72% à redouter le déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe dans les années à venir.
Face à la situation en Ukraine, où Donald Trump a engagé des discussions avec la Russie, tout en excluant l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a reçu à huis clos les chefs de partis. Une certaine unité ressort sur la nécessité que l’Ukraine soit autour de la table des négociations. Mais des divergences persistent.
Plusieurs dirigeants européens sont conviés pour une réunion d’urgence à l’Elysée, afin d’échanger sur la « contribution européenne » aux négociations de paix en Ukraine. Alors que l’administration Trump multiplie les initiatives pour parvenir au cessez-le-feu, l’Union européenne peine encore à parler d’ « une seule voix », analyse Emmanuel Dupuy, président de l’institut Prospective et sécurité en Europe.
La fuite du président syrien Bachar al-Assad, chassé par les rebelles islamistes en dépit du soutien de la Russie, rebat les cartes au Moyen-Orient. Pour le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, cette situation illustre l’affaiblissement d’une Russie incapable de maintenir ses ambitions internationales, car vampirisée par la guerre qu’elle a déclenchée en Ukraine.
Ce mardi, au millième jour de l'invasion russe, l'Ukraine a juré de ne « jamais » se soumettre à la Russie. Quelques heures plus tôt, Vladimir Poutine a de nouveau agité le spectre du recours à l'arme nucléaire et promis de remporter cette guerre. Pour Public Sénat, le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, fait un point sur un conflit dont le bilan humain aurait déjà dépassé le million de morts et blessés.
Après l’élection de Donald Trump aux États-Unis, le président du groupe Les Indépendants au Sénat Claude Malhuret appelle la France au sursaut dans son soutien à l’Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères affirme que l’aide française et européenne « ne faiblira pas, quelles que soient les décisions de l’administration américaine ».
Avec la victoire de Donald Trump aux États-Unis, l'Europe va devoir « prendre son destin en main », selon les mots de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L'élargissement de l'UE aux pays de l'Est (Ukraine, Moldavie et Géorgie), fait partie des enjeux rendus plus brûlants par le changement de donne géopolitique. Mais les manœuvres du Kremlin montrent que Poutine ne compte pas abandonner si facilement ces anciens pays soviétiques à l'Union. Décryptage dans « Ici l'Europe », avec les eurodéputés Nicolae Stefanuta (S&D) et Nathalie Loiseau (Renew).
Depuis mardi 6 août, l’armée ukrainienne livre une offensive dans la région russe de Koursk, la première en deux ans et demi de combats. Tournant stratégique ou technique de diversion, les buts de l’offensive ne sont pas encore clairs mais pourraient déstabiliser l’armée russe.
Vladimir Poutine effectue mardi et mercredi une visite d'Etat en Corée du Nord, quelques heures après de nouvelles tensions à la frontière entre Séoul et Pyongyang. Alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), la Russie et la Corée du Nord ont vu leurs relations se réchauffer depuis le conflit en Ukraine, comme l’explique Olivier Guillard, directeur de l’information chez Crisis24, chercheur associé à l’Institut d’études de géopolitique appliquée et enseignant à l’EDHEC.
Verrons-nous des formateurs français sur le sol ukrainien ? Le sujet, discuté depuis plusieurs mois, est sensible, alors qu’une réunion en visio entre les ministres de la défense français et ukrainien sur l’envoi d’instructeurs a donné lieu à des déclarations contradictoires. Le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, estime qu’il s’agit d’une simple « question de timing ».
Depuis l'été dernier et l’échec de sa grande contre-offensive, l’armée ukrainienne est sur la défensive. Malgré le déblocage d’une aide américaine de 61 milliards de dollars, le commandant en chef des armées reconnaît une dégradation de la situation sur le front. Pour Public Sénat, le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, analyse une situation qui ne connaîtra d’issue qu’avec la « disparition de Vladimir Poutine ».