Nationalisation des sites ArcelorMittal : le Sénat dit non
Le 30 octobre, le Sénat examinait une proposition de loi du groupe communiste visant à nationaliser les actifs stratégiques d'ArcelorMittal. Proposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe, ce texte s'inscrit dans un contexte de tensions sociales croissantes au sein des usines françaises du groupe et de crise persistante de la filière de l'ac... ier. Le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a affirmé, à l'instar d'un certain nombre de sénateurs, son opposition à cette mesure, bien que reconnaissant les difficultés du secteur ainsi que son caractère stratégique. Le coût financier pour l'Etat d'une nationalisation des actifs stratégiques du groupe ou encore ses conséquences sur des usines qui s'inscrivent le long d'une chaîne de valeur mondialisée ont constitué les principaux arguments des détracteurs de la mesure. Ses partisans ont, eux, mis en avant des arguments relevant de la défense de la souveraineté nationale ou de la préservation d'un certain nombre d'emplois, et ont fustigé le non-respect de certains engagements sociaux et environnements du groupe international. Ils n'ont toutefois pas su convaincre une majorité assez grande de parlementaires, le Sénat ayant finalement rejeté le texte. Revivez ces échanges.
Publié le
Thématique
Politique
Durée
58mn
Disponibilité
Jusqu'au 15/10/2028