Alain Milon : « Il faut qu’on puisse proposer au patient autre chose que la mort »
Alors que l’Assemblée nationale a adopté, le 27 mai, deux propositions de loi sur la fin de vie, celles-ci seront examinées par le Sénat à l’automne. Alain Milon, sénateur (LR) de Vaucluse et co-rapporteur du texte sur le droit à l’aide à mourir, insiste sur la nécessité de « border au maximum l’ensemble de cette loi ». Selon lui, le cadr...e actuel reste insuffisant. Il plaide pour l’ajout de conditions supplémentaires : plutôt que de confier le suivi du patient à son seul médecin généraliste, il souhaite que ce soit « une équipe médicale » qui accompagne la personne. L’objectif est de pouvoir lui « proposer autre chose que la mort ». Concernant les retraites, Alain Milon estime que lorsque François Bayrou a mis en place le conclave, il savait pertinemment que cela ne donnerait pas des résultats concrets. D’après lui, « on n’aboutira jamais pleinement à un accord entre les syndicats et le patronat ». Il estime que la meilleure solution restait la réforme systémique envisagée en 2017, fondée sur un système à points. Concernant la censure du gouvernement par la gauche sur la question des retraites, Alain Milon y voit un choix purement partisan : « c’est une décision politique », affirme-t-il, qui ne répond pas à l’intérêt des Français.