L'intégrale du 18 janvier

Au programme de cette édition : l'interview politique de Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur. Cela fera bientôt deux ans que la guerre en Ukraine a débuté. Alors que des enveloppes sont bloquées politiquement aux États-Unis et dans l’UE, le soutien à Kiev a déjà baissé de 90 % en un an. Lors de sa conférence de presse, E... mmanuel Macron a réaffirmé que ce conflit est le plus grand risque géopolitique mondial. Après la visite de Stéphane Séjourné, nouveau ministre des Affaires Étrangères à Kiev, le chef de l'État s'y rendra le mois prochain. Il a aussi promis l'envoi d'armes et de munitions. Comment remobiliser l'Union Européenne sur ce sujet ? Où en est la défense européenne ? La possible élection de Donald Trump à la tête des États-Unis inquiète-t-elle au sein de l'UE ? Avec un RN en tête des intentions de vote pour les européennes quel est le risque majeur ? Nous recevons également Stéphane Piednoir, sénateur (LR) de Maine-et-Loire, membre de la Commission de la Culture et de l’Éducation et Président de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse, s'est longuement arrêté sur l'Éducation. Il a égrainé plusieurs mesures pour le "réarmement civique" de l'école. Instruction civique, cours de théâtre, Marseillaise, uniforme, restriction de l'usage des écrans, autorité des professeurs... Ces mesures sont-elles conservatrices ? Le nouveau gouvernement penche-t-il définitivement à droite ? La deuxième partie du gouvernement tarde à venir, peut-on s'attendre à de nouveaux débauchages chez les LR ? Enfin dans le Club des Territoires. Gabriel Attal s'est exprimé pour la première fois devant les sénateurs ce mercredi en tant que Premier ministre. Il a promis un discours propre au Sénat après celui de politique générale, le 30 janvier, devant les députés. Après les vives critiques des parlementaires sur le "mépris" des institutions du gouvernement Borne, Gabriel Attal semble jouer la carte de l'apaisement. Le Premier ministre a confirmé qu'il ne demanderait pas de vote de confiance après son discours. Quelle sera l'attitude de l'opposition ? Une motion de censure peut-elle faire tomber le nouveau gouvernement ? Quelle sera la position des LR ? Nous en débattons