L'intégrale du lundi 18 décembre

Au programme de cette édition : l'interview du jour de Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques. Le projet de loi immigration est désormais entre les mains des sept députés et sept sénateurs qui se réuniront, ce lundi 18 décembre, en commission mixte paritaire pour tenter de trouver un accord. L’exécutif sera né... anmoins absent de cette instance où ne sont présents que les quatorze élus titulaires : cinq voix pour la droite, cinq pour le camp présidentiel, trois pour la gauche et un vote pour le Rassemblement national avec la lourde tâche de négocier à huis clos un compromis entre les deux chambres sur ce projet de loi immigration. L’enjeu politique est immense pour la Première ministre qui, encore une fois, semble jouer son poste. Le risque : qu’un accord trop à droite fasse sursauter l’aile gauche de la majorité présidentielle. Le revers sur ce projet de loi marque-t-il l'échec du "en même temps" ? Nous recevons également Philippe Bonnecarrère, sénateur (Union Centriste) du Tarn, membre de la commission mixte paritaire sur la loi immigration. La commission mixte paritaire, qui se réunit ce lundi après-midi, pour tenter d'aboutir à un compromis sur l'épineuse réforme immigration présentée par le gouvernement. La composition de la CMP reflète les équilibres politiques en place à l'Assemblée nationale et au Sénat. Cette instance a pour vocation d'accoucher d’une nouvelle version du projet de loi immigration, validée à la majorité des parlementaires présents. Quels compromis les parlementaires sont-ils prêts à faire¿? Nous l'interrogeons Enfin dans le Club des Territoires. Les Républicains étaient de nouveau reçus à Matignon dimanche soir. Le gouvernement entend mettre toutes les chances de son côté pour qu'un texte susceptible d'être adopté à l'Assemblée nationale sorte de la commission mixte paritaire. Elisabeth Borne a multiplié les consultations jusqu’au dernier moment avant la tenue de cette CMP avec les responsables macronistes et les dirigeants de LR pour tenter d’aboutir à un consensus sur un texte particulièrement sensible. Un compromis acceptable pour sa majorité, et en particulier pour son aile gauche qui entend ne pas renier ses valeurs et pourrait voter contre un texte qu’elle jugerait trop proche de l’extrême droite. Parviendront-t-ils à un accord en CMP et, surtout, le texte commun, forcément durci, sera-t-il ensuite voté dans les mêmes termes dans les deux chambres ? Nous en débattons