L'intégrale du lundi 23 septembre

Au programme de cette édition : l'interview politique de Frédéric Valletoux, député (Horizons) de Seine-et-Marne et ancien ministre délégué chargé de la santé et de la prévention. Il aura donc fallu attendre plus de deux semaines pour que la France ait un nouveau gouvernement, né dans la douleur. C'est désormais chose faite. Le nouveau gouvernem... ent fait ses premiers pas ce lundi autour d’Emmanuel Macron avec le Conseil des ministres. Le camp présidentiel se retrouve en position de force - Modem et Horizons compris - avec une vingtaine de représentants, 10 personnalités LR, et un seul ministre issu de la gauche. Quel rapport de force ? Quelle est la feuille de route édictée par Michel Barnier ? Nous recevons également les sénateurs Isabelle Florennes, sénatrice (Union Centriste) des Hauts-de-Seine, porte-parole du MoDem, Ian Brossat, sénateur (Communiste) d’Ile-de-France, porte-parole du PCF et Olivier Paccaud, Sénateur (apparenté LR) de l’Oise. A peine formée, l'équipe gouvernementale est déjà marquée par des tensions avec les députés du bloc central et sous le feu des critiques de la gauche et du Rassemblement national, qui tiennent sa survie entre leurs mains. La nomination de Bruno Retailleau à l’Intérieur est critiquée à gauche et dans la macronie. Avec Rachida Dati, c’est l’un des seuls poids lourds d’un gouvernement Barnier en grande partie composé de ministres inconnus et issus pour la plupart de la droite. Acte-t-il la droitisation du macronisme ? Est-ce une cohabitation ou un énième gouvernement Macron ? Michel Barnier aura-t-il les moyens de ses ambitions ? Enfin dans le club des territoires. L'Élysée a dévoilé ce samedi soir la composition du nouveau gouvernement, une formation de 34 ministres et 5 secrétaires d'Etat autour d’une alliance entre le bloc présidentiel et LR. Une alliance fragile avec beaucoup de personnalités inconnues du grand public, pas de poids lourds politiques hormis Bruno Retailleau et Rachida Dati, mais l'équipe est prête à agir dit Michel Barnier. La majorité absolue n'est toujours pas atteinte et le gouvernement Barnier pourrait donc tomber si d'aventure les voix du Rassemblement national se joignaient à celles du Nouveau Front populaire. Certains partis ont d'ores et déjà annoncé leur soutien au Premier ministre, d'autres ont annoncé le vote d'une motion de censure. Le RN, installé dans un rôle d'arbitre, n'exclut pas de la voter. Quelle sera la stratégie du RN ces prochaines semaines ?