L'intégrale du mardi 24 septembre
Au programme de cette édition : l'interview du politique de Pierre Jouvet, député européen, secrétaire général du PS. Après deux semaines de tractations, la composition du gouvernement de Michel Barnier a été présentée samedi 21 septembre. Un gouvernement de "coalition" dominé par le centre macroniste, avec un seul nouveau membre issu de la gauc... he (l’ex-PS Didier Migaud à la justice) et neuf représentants de LR, dont Bruno Retailleau au ministère de l’intérieur. Ce nouvel exécutif est sous surveillance de la majorité sortante, du RN et encore plus de la gauche. Un gouvernement en sursis puisque les partis du Nouveau Front populaire (NFP) ont décidé de voter pour la censure automatique de celui-ci. Nous l'interrogeons. Nous recevons également Georges Naturel, sénateur (LR) de Nouvelle-Calédonie. De nouveaux affrontements entre indépendantistes, loyalistes et forces de l’ordre sont attendus à l’approche du 24 septembre en Nouvelle-Calédonie, date marquant la Fête de la citoyenneté et la prise de possession de l'archipel par la France. La vigilance des autorités est maximale, avec un dispositif de sécurité massif bien plus important qu'au début de la crise, le 13 mai. La nomination de François-Noël Buffet dans le gouvernement de Michel Barnier auquel il sera directement rattaché, a été accueillie positivement en Nouvelle-Calédonie, du côté indépendantiste comme du côté loyaliste. Le nouveau ministre en charge des Outre-mer, qui connaît déjà bien le dossier calédonien, devra résoudre la question du corps électoral. Quel avenir pour la Nouvelle-Calédonie? Le gouvernement va-t-il remettre son projet de loi de réforme du corps électoral à l'ordre du jour ? Dans le club des territoires, nous parlerons de notre baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. Avec une cote de popularité au plus bas, Emmanuel Macron paie à la fois les conséquences d'une dissolution incomprise et la séquence politique de la rentrée. La cote de confiance du nouveau Premier ministre, Michel Barnier, s'établit à 39 % et part avec un socle moins élevé que Gabriel Attal. Ce nouvel exécutif est loin de faire l'unanimité auprès des Français. Le nouveau gouvernement Barnier aura-t-il des marges de manœuvre pour suivre sa feuille de route ?
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