L'intégrale du vendredi 24 mai

Au programme de cette édition : l'interview politique de Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes. Largement devancée par le Rassemblement national (RN) dans les sondages en vue des élections européennes, et à seulement quelques semaines du scrutin du 9 juin, l'eurodéputée ne parvient pas à convaincre. Rattrapée par Rap... haël Glucksmann, Valérie Hayer aura beaucoup de mal à atteindre son objectif de 20 % aux européennes. Alors que la course s’accélère, la macroniste a pu compter ces dernières semaines sur des renforts de taille, avec les interviews et discours d’Emmanuel Macron, puis l’investissement de Gabriel Attal, notamment dans ses réunions publiques et le débat avec Jordan Bardella. Tout est bon pour tenter d’inverser la tendance. Nous l'interrogeons Nous recevons également Olivier Paccaud, Sénateur (apprenté LR) de l'Oise. Nous revenons avec lui sur la visite surprise d'Emmanuel Macron ce jeudi 23 mai en Nouvelle-Calédonie, où les tensions persistent plus d'une semaine après le début des émeutes. Le président de la République a rencontré les deux camps : loyalistes et indépendantistes. Il a promis de ne pas faire passer "en force" la réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral. "Mon souhait est que cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens" par voie référendaire, a-t-il déclaré. Ce déplacement a-t-il permis de renouer le dialogue ? La sortie de crise est-elle pour bientôt ? Enfin dans le Club des Territoires. Nous revenons sur le débat télévisé entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, une confrontation qui s'est tenue à moins de trois semaines des élections européennes. L'objectif du camp présidentiel : inciter les électeurs à voter en faveur de leur liste qui dégringole dans les sondages. D’après le "rolling" Ifop-Fiducial du 23 mai, la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer serait créditée de 16 % des intentions de vote, largement distancée par la tête de liste de l’extrême droite Jordan Bardella (33 %) et suivie de près par Raphaël Glucksmann (15 %), tête de liste PS/Place publique. Le camp Macron peut-il espérer encore inverser la tendance des européennes ? Nous en débattons