C'est une particularité française : en politique, l'avis des intellectuels compte, quel que soit le sens de leurs engagements. Pour s'en convaincre, il suffit d'égrener des noms : Camus, Sartre, Aron, d'Ormesson, BHL, Todd, Élisabeth Badinter, Fourest, Hulot, Sollers et tant d'autres... Pour aussitôt constater que leur magistère a été et reste prégn...ant. Mais il est un moment de vérité pour les intellectuels engagés : la campagne présidentielle. Comment s'«engager» justement, durant cette période cruciale où la France choisit son destin ? Cette échéance démocratique les invite à faire un choix.