Les parfumeurs de Grasse
Patrimoine culturel immateriel
Émission diffusée le 12 oct 2012
2min

A partir du milieu du XVIe siècle, la fabrication des parfums alcooliques devient importante et l'usage croissant du parfum entraîne une grande demande de matières aromatiques. Montpellier et Grasse sont les villes qui s'imposent alors comme les deux grands centres de la parfumerie. Montpellier célèbre pour sa faculté de médecine et son école pharmaceutique, ne peut produire sur place les substances végétales nécessaires à la parfumerie, étant donné son climat trop rude. Grasse, capitale de la Provence orientale, bénéficie d'un microclimat exceptionnel et d'un cheptel considérable, fort utile à la tannerie, activité dans laquelle la cité se spécialise dès le XIVe siècle.
C'est à la mode des cuirs parfumés que l'on doit les origines du développement de la parfumerie ; au milieu du XVIIe s'intensifie dans la région de Grasse, la culture des plantes à parfums : le jasmin, venu des Indes à partir de 1650, la rose, cultivée à Grasse depuis 1650 et la tubéreuse, importée d'Italie vers 1670.
La corporation des gantiers parfumeurs dont les premiers statuts datent de 1724 et sont homologués par le parlement de Provence le 11 février 1729, réunit 21 marchands fabricants en 1724, et 70 en 1745. Les gants sont non seulement parfumés par coquetterie, mais aussi pour se débarrasser de l'odeur tenace des peaux tannées. Peu à peu, l'industrie de la parfumerie va se substituer à celle de la ganterie, et la corporation des maîtres parfumeurs se sépare de celle des tanneurs dès 1759. La crise du commerce des cuirs et le développement de la parfumerie entraînent le déclin du métier de gantier-parfumeur au profit de celui de parfumeur exclusivement. Le XVIIIe siècle demeure en effet celui du parfum.
C'est à la mode des cuirs parfumés que l'on doit les origines du développement de la parfumerie ; au milieu du XVIIe s'intensifie dans la région de Grasse, la culture des plantes à parfums : le jasmin, venu des Indes à partir de 1650, la rose, cultivée à Grasse depuis 1650 et la tubéreuse, importée d'Italie vers 1670.
La corporation des gantiers parfumeurs dont les premiers statuts datent de 1724 et sont homologués par le parlement de Provence le 11 février 1729, réunit 21 marchands fabricants en 1724, et 70 en 1745. Les gants sont non seulement parfumés par coquetterie, mais aussi pour se débarrasser de l'odeur tenace des peaux tannées. Peu à peu, l'industrie de la parfumerie va se substituer à celle de la ganterie, et la corporation des maîtres parfumeurs se sépare de celle des tanneurs dès 1759. La crise du commerce des cuirs et le développement de la parfumerie entraînent le déclin du métier de gantier-parfumeur au profit de celui de parfumeur exclusivement. Le XVIIIe siècle demeure en effet celui du parfum.
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