Beethoven : un hymne à la Joie pour Erik Orsenna
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Méfiez-vous des nouveaux convertis ! Les plus ardents avocats de leur cause ! Et Erik Orsenna, l’invité de Guillaume Erner dans Livres & Vous sur Public Sénat en est un. Fraichement converti aux délices de la musique. La Grande, incarnée par l’immense Beethoven le génial compositeur de l’Hymne à la Joie. Dans son dernier livre « Beethoven, la ... passion de la fraternité » paru chez Stock/ Fayard, l’académicien revient sur cette idée : « Est-ce la joie s’interroge-t-il, qui fait la fraternité ou la fraternité qui donne la joie ? ». Une joie au cœur du poème de Schiller sur lequel s’est appuyé le compositeur pour écrire ce mythique quatrième mouvement de la Neuvième Symphonie. Ce n’est pourtant pas la joie qui dessine la vie de Beethoven. Sa surdité précoce bouleversera une existence toute tendue vers la création lui qui « a tellement d’airs dans la tête qu’il doit donner à l’Humanité ». Et Erik Orsenna de développer : « C’est ça aussi la fraternité. J’ai quelque chose en moi que je dois transmettre ». Pour cette raison, Ludwig van Beethoven ne se suicidera pas, comme il y faisait allusion dans le fameux « testament d’Heilligenstadt », pièce maitresse du destin du compositeur où il exprime son désespoir de ne plus entendre. Mais même s’il n’entend plus, poursuit Erik Orsenna « il va bâtir une œuvre qui deviendra un socle pour la musique moderne ».