Chômage : une réforme impopulaire juste avant les européennes
À deux semaines d’un scrutin annoncé comme difficile pour le gouvernement, le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé dans une interview pour La Tribune Dimanche le contenu de la réforme de l’assurance-chômage. Désormais, au cours des vingt derniers mois, il faudra en avoir travaillé huit pour espérer percevoir une allocation. Celle-ci passe de... 15 à 18 mois. Un durcissement qui devrait néanmoins générer 3,6 milliards d’euros d’économie et 90 000 emplois. Gabriel Attal a également annoncé la création d’un bonus emploi sénior. Il sera possible de cumuler le nouveau salaire avec une partie de l’indemnité. De son côté, Emmanuel Macron s’est dit « prêt à débattre maintenant » avec Marine Le Pen, fustigeant « l’ambiguïté lâche du RN » sur la question européenne. L’ancienne présidente du Rassemblement national conditionne sa présence à la promesse de la dissolution de l’Assemblée nationale ou de la démission du président de la République en cas d’échec aux élections européennes. Pourquoi Emmanuel Macron et son Premier ministre ont-ils choisi d’annoncer hier un nouveau tour de vis sur l’indemnisation des chômeurs ? Un débat Macron/Le Pen est-il plausible ? On en débat avec Franck Morel, avocat associé chez Flichy Grangé, ancien conseiller social d’Édouard Philippe à Matignon et de plusieurs ministres, expert à l’Institut Montaigne, Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste politique à 20 Minutes, Jean Garrigues, historien et président du Comité d'histoire parlementaire.
Publié le
Thématique
Société
Présentateur
Thomas Hugues
Durée
41mn
Disponibilité
Jusqu'au 27/05/2025