Crise politique : ça va durer encore longtemps ?
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Un coup de poker signé Emmanuel Macron. À la surprise générale, le chef de l’État a annoncé dimanche soir la dissolution de l’Assemblée nationale, après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes. Jordan Bardella a obtenu 31,5% des suffrages, loin devant la candidate du parti présidentiel Valérie Hayer avec 14,6% des voix... . Un séisme politique qui a invisibilisé les autres résultats dans l’Union européenne, et la forte poussée conservatrice sur le vieux continent, et ce, au détriment des partis progressistes. La presse européenne, stupéfaite, a braqué ses projecteurs sur la deuxième puissance économique de l’Union en soulignant le caractère historique de ce scrutin imprévu. En France, les réactions politiques ont fusé de toute part. Grand vainqueur de cette soirée électorale, le RN s’est montré ouvert à tout ralliement, tout en excluant une alliance formelle avec Reconquête ! et Les Républicains. La France insoumise tente, quant à elle, de reproduire une alliance équivalente à la Nupes, plébiscitée par Les Écologistes, malgré les réticences de Raphaël Glucksmann. Du côté de l’actuelle majorité, les ténors macronistes promettent de ne présenter aucun candidat face à un allié membre de « l’arc républicain ». Une proposition immédiatement rejetée par Les Républicains, qui refusent toute pacte avec Renaissance. Comment et surtout pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris cette décision ? Comment va se dérouler cette campagne législative express ? Des alliances vont-elles se nouer rapidement à gauche, mais aussi à l’extrême-droite ? On en débat avec Marc Lazar, professeur émérite à Sciences-Po, Laurence de Nerveaux, directrice du think tank « Destin Commun », et Paul Cassia, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
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