Législatives : la bataille des 3 blocs
À J-13 du premier tour, la campagne des élections législatives est bel et bien lancée. Les candidatures sont fixées depuis dimanche soir, et déjà, nombre d’entre elles font l’objet de vives polémiques. Sur le flanc droit, les accords officieux entre Renaissance et Les Républicains « anti-Ciotti » se multiplient, comme dans les Hauts-de-Seine o... ù se présente notamment Gabriel Attal. En parallèle, Éric Ciotti a investi près d’une soixantaine de candidats avec le soutien du Rassemblement national. Sur le flanc gauche, c’est une véritable mutinerie qui s’opère au sein du Nouveau Front Populaire. Raquel Garrido, Alexis Corbières ou encore Daniel Simonnet n’ont pas été réinvestis par La France insoumise. En cause, un manque de loyauté vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon. Qu’importe l’avis du chef, tous ont finalement décidé de se porter candidats. Au milieu de la bataille, le parti présidentiel fait feu de tout bois pour sauver sa majorité, et éviter les extrêmes. Seuls les partis républicains peuvent faire l’objet d’un soutien des macronistes. 60 circonscriptions sont concernées par cette stratégie. C’est le cas en Corrèze, où François Hollande, candidat du Parti socialiste, allié de La France insoumise via le Front Populaire, devra affronter un candidat LR soutenu par la majorité sortante. Pourquoi la majorité présidentielle ne présente-t-elle pas de candidats dans une soixantaine de circonscriptions ? Comment la décision de Jean-Luc Mélenchon de virer ses opposants internes sème-t-elle la zizanie dans le Nouveau Front Populaire ? L’hypothèse d’une participation record le 30 juin peut-elle rebattre les cartes ? On en débat avec Lucile Schmid, co-fondatrice de la Fabrique écologique, Franck Morel, ancien conseiller social d’Édouard Philippe, avocat associé chez Flichy Grangé Avocats, et Stéphane Vernay, directeur de la rédaction parisienne de Ouest-France.
Thématique
Société
Présentateur
Thomas Hugues
Durée
43mn
Disponibilité
Jusqu'au 17/06/2025