Crise politique : ça va durer encore longtemps ?
Sens public
Du « front républicain » au « désistement républicain ». Les élections législatives se jouent avant tout en circonscription. Et plusieurs d’entre elles seront scrutées de près par les ténors des partis et des ministres dont l’avenir politique se joue là-bas, à l’image de Gérald Darmanin, dans le Nord, d’Élisabeth Borne dans le Calvado... s, ou d’Éric Ciotti à Nice. Des désistements en cascade au lendemain du premier tour ont pour objectif d’empêcher le Rassemblement national d’obtenir une majorité absolue. Cette stratégie suscite de l’adhésion, surtout à gauche, et parfois du rejet et pourrait même avoir un effet contreproductif. Selon notre sondage Odoxa, 34% des électeurs désapprouvent ces calculs politiques. L’abstention pourrait également faire échouer cette stratégie, en fonction de la mobilisation des électorats de chaque bloc ; celui du RN étant l’un des plus mobilisés, voire galvanisé par son ascension fulgurante dans les paysage parlementaire ces deux dernières années. Néanmoins, les dernières estimations montrent que la stratégie du barrage républicain devrait porter ses fruits et empêcher le RN d’avoir une majorité absolue. On en débat avec Bastien Francois, professeur de science politique à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Bertrand-Léo Combrade, professeur de droit public à l'université de Poitiers, rédacteur en chef de la rubrique droit constitutionnel chez les Surligneurs, Valérie Lecasble, éditorialiste politique à lejournal.info, Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin, Malik Kebour, journaliste à Clermont-Ferrand pour La Montagne, et Jérôme Moriniere, directeur départemental Ouest-France Côtes-d’Armor.
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Documentaire
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L'intégrale du 11 décembre
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