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Emmanuel Macron a débuté son marathon mémoriel à l’occasion des 80 ans du Débarquement de Normandie. Il était mercredi matin à Plumelec dans le Morbihan pour rendre hommage aux maquisards bretons et aux parachutistes de la France Libre, là où est tombé, pour la première fois, un soldat français du Débarquement. Le chef de l’État s’est ens... uite rendu à Saint-Lô, avant de rejoindre Caen. Environ 200 vétérans seront présents tout au long des cérémonies. Les 80 ans du D-Day sont aussi une affaire de diplomatie. 25 chefs d’États et têtes couronnées seront présentes sur le sol normand. La Russie n’a pas été conviée aux événements, contrairement à l’Ukraine. Volodymyr Zelensky prolongera son séjour en France par une allocution le 7 juin à l’Assemblée nationale. La guerre en Ukraine sera au cœur des échanges entre le président ukrainien et son homologue américain, qui entame sa première visite d’État en France. Les deux hommes se rencontreront en marges des cérémonies. Quels sont les enjeux politiques sous-jacents de ce quatre-vingtième anniversaire du Débarquement ? On en débat avec Olivier Paccaud, sénateur LR de l’Oise et professeur agrégé d'histoire-géographie, Alexandra Saviana, journaliste, Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po, spécialiste des questions européennes, Guillaume Yvernaut, doctorant en Histoire à l’université de Caen et spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. ¿ Alors que le Proche-Orient est en ébullition, Bachar el-Assad revient discrètement sur la scène internationale. Sa réintégration au sein de la Ligue arabe en 2023 lui a permis de rétablir des contacts avec la Chine, et quelques pays européens. Pour le dictateur syrien, au pouvoir depuis bientôt 24 ans, l’enjeu est colossal : parvenir à financer la reconstruction de la Syrie et à éviter que son pays ne devienne le terrain vague de la région. Treize ans après les premiers soulèvements dans le contexte du Printemps arabe de 2011, celui que l’on surnomme le « boucher de Damas » n’en a pas fini pour autant avec la guerre. Son clan ne contrôle que les deux tiers du pays face aux forces rebelles et kurdes, tandis que l’État islamique, pourtant défait en 2019, résiste dans certaines localités. De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme dénombre plus de 500 000 morts, et près de sept millions de Syriens réfugiés hors de leur pays natal. 5,5 millions d’entre eux se trouvent aujourd'hui dans les pays voisins de la Syrie. Comment le dictateur syrien est-il revenu sur la scène internationale ? On en débat avec Ziad Majed, politologue spécialiste du Moyen-Orient, professeur à l’Université américaine de Paris, Hala Kodmani, journaliste à Libération, Salam Kawakibi, directeur du Centre arabe de recherche et d’études politiques de Paris.
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