Constitution : faut-il passer la 6ème ?
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La gauche est dans l’impasse. Huit jours après avoir créé la surprise, le Nouveau Front Populaire atteint ses limites. L’alliance avait pourtant pour objectif de gouverner le pays en cas de victoire. Mais les ténors de la coalition ne croyaient pas en leur chance de victoire. Le nom d’un candidat Premier ministre avait été repoussé sine die, not... amment ceux de Jean-Luc Mélenchon, ou d’Olivier Faure, tandis que la communiste Huguette Bello a finalement décliné l’offre, faute d’avoir l’approbation du Parti socialiste. Dont acte, a fait savoir La France insoumise par l’intermédiaire de son coordinateur Manuel Bompard. Les regards se tournent désormais vers le 18 juillet, date de l’élection du Président de l’Assemblée nationale. Nul doute qu’Emmanuel Macron sera attentif au choix des députés, puisqu’il déterminera le centre de gravité politique de l’Assemblée. Dans toutes les coalitions, les tractations sont en marche. Yaël Braun-Pivet, la Présidente sortante, a d’ores et déjà fait savoir qu’elle souhaite rempiler. Au Rassemblement national, Sébastien Chenu, lui-même vice-président sortant, est en lice pour son parti. La gauche peut-elle s’entendre sur un nom pour le perchoir ? Où se situera le centre de gravité de l’Assemblée nationale ? On en débat avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne, chargée d’enseignements à Sciences-Po, Antoine Jardin, ingénieur de recherche au CNRS et co-directeur de l’Observatoire des radicalités de la Fondation Jean Jaurès, et Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l'Ifop. L’image a fait le tour de la planète. Donald Trump, l’oreille ensanglantée, le poing levé devant un drapeau américain, a quitté précipitamment son meeting en Pennsylvanie après avoir fait l'objet d'une tentative d'assassinat. Dans les deux camps, la stupéfaction est totale. Toute la classe politique américaine a aussitôt condamné l’acte. Dans le camp Républicain, on dénonce l’excès de diabolisation contre l'ancien président américain. Des thèses complotistes, tentant de démontrer l'orchestration de la séquence, circulent aussi sur les réseaux sociaux. L’écart de vigueur entre les deux candidats à la présidentielle est tout aussi criant. Alors que la santé de Joe Biden inquiète de plus en plus, Donald Trump paraît plus combatif que jamais. « C’est Dieu seul qui a empêché l’impensable », a-t-il affirmé sur son réseau social Truth. Quel gain politique Donald Trump peut-il en tirer ? Malgré les appels à l’unité, la violence peut-elle déferler sur la campagne présidentielle ? Qui est à l’origine des théories complotistes qui fleurissent depuis 48 heures ? On en débat avec Alexis Pichard, chercheur en civilisation américaine, Elisa Chelle, professeure de science politique à l'Université Paris-Nanterre, rédactrice en chef de la revue Politique américaine, Marc Semo, éditorialiste à Challenges, et Thomas Huchon, journaliste spécialiste des fake news et du complotisme, fondateur du média AntifakenewsAI.
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