Crise politique : ça va durer encore longtemps ?
Sens public
Gabriel Attal a présenté ce matin en conférence de presse le programme du parti présidentiel. Dans l'affrontement assourdissant qui oppose le Nouveau Front populaire au Rassemblement national, Renaissance, en position de faiblesse après sa déroute aux européennes, peine à se faire entendre. Et pour couronner le tout, Bruxelles vient de proposer de pl... acer la France sur la liste des pays au déficit budgétaire excessif. Pouvoir d’achat, transition écologique, place de la France dans l’Europe et dans le monde, « ordre républicain » … Dans la sphère politico-médiatique, les propositions du Premier ministre n’impriment plus. La photo du président a d’ailleurs disparu d’un certain nombre d’affiches de députés Renaissance sortants, au profit - parfois - de Gabriel Attal. Un rejet du président qui se traduit également dans les sondages : le parti se classe en troisième position avec 22% des intentions de vote, loin derrière les 34% du RN. Subtilement, le Premier ministre a supplanté ce matin le chef de l’État en appelant les Français à le « choisir » comme Premier ministre. Où en sont les relations Macron/Attal ? Le Bloc central peut-il limiter la casse le 7 juillet prochain ? Leur stratégie « Nous ou le chaos » peut-elle remobiliser les électeurs Macronistes de 2022 ? On en débat avec Blanche Léridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne, chargée d’enseignements à Sciences-Po, Jean Garrigues, historien, président de la Commission internationale des assemblées, Vincent Couronne, chercheur en droit européen, directeur du média Les Surligneurs. Un an après les émeutes qui avaient frappé la France et au lendemain de la révélation du viol d’une jeune fille à Courbevoie, on s’intéresse à l’une des priorités majeures des Français : la sécurité. Thématique principale du Rassemblement national depuis ses origines, le parti à la flamme propose de rétablir les peines planchers pour les délits liés au trafic de stupéfiants, aux atteintes de personne dépositaires de l’autorité publique. Il souhaite aussi la suppression des allocations familiales pour les parents de mineurs récidivistes. Les policiers bénéficieraient également d’une présomption de légitime défense. La gauche veut réformer l’ensemble de l’institution policière. Le mot d’ordre : mettre en place une police de proximité. L’IGPN et l’IGGN, la police des polices et la police des gendarmeries seraient remplacées par un organisme dépendant de la Défenseure des droits. Le Nouveau Front Populaire souhaite « interdire les LBD et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M ». Très critiqué sur son bilan sécuritaire, le parti présidentiel promet de lutter en priorité contre la délinquance des mineurs. Une atténuation de l’excuse de la minorité et des peines courtes pour les individus de plus de seize ans seraient mises en place. Ces propositions sont-elles réalistes et efficaces ? On en débat avec Béatrice Brugere, magistrate à la tête du syndicat Unité Magistrats SNM-FO, Antoine Jardin, enseignant à Sciences Po Paris, codirecteur de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès et membre du Conseil scientifique sur les processus de radicalisation (Cosprad), Mathieu Zagrodzki, chercheur associé au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip).
Crise politique : ça va durer encore longtemps ?
Sens public
Sens public
Syrie : une nouvelle donne au Proche-Orient
Sens public
Documentaire
Documentaire
100% Sénat
100% Sénat