Constitution : faut-il passer la 6ème ?
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La bataille pour convaincre les derniers indécis est lancée. Sur TF1, Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard ont déroulé sobrement leur programme sans chercher à provoquer de vives polémiques. Le mot d’ordre : rester dans son couloir. Un impératif à l’heure où les estimations du taux de participation ne cessent d’augmenter. 66% des F... rançais se disent prêts à aller voter dimanche 30 juin, selon le sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio de ce mercredi. C’est 1,5% de plus que la veille, et 18,5 points de plus qu’en 2022. Une forte participation corrélée à un faible nombre de candidats, en raison des alliances à droite comme à gauche, pourrait provoquer une hausse significative des triangulaires. Pour mémoire, il n’y en avait que huit en 2022. Des quadrangulaires sont aussi susceptibles d’émerger. Il s’agirait d’une première depuis 1973. Dans tous les états-majors des partis, on se prépare aux résultats. Le soutien à l’un des autres blocs ne cesse de crisper les ténors. Qui plus est dans le bloc macroniste où l’on préfère évoquer la stratégie du « ni, ni », alors que s’effondre le front républicain anti-RN au détriment du Nouveau Front Populaire. Y a-t-il eu un vainqueur ? Reste-t-il beaucoup d’électeurs indécis à convaincre ? Le parti Les Républicains est-il mort comme l’affirme le député du Lot Aurélien Pradié ? Le président de la République a-t-il eu raison de parler du risque de « guerre civile » provoqué par un scrutin qu’il a lui-même convoqué ? On en débat avec Franck Morel, ancien conseiller social d’Édouard Philippe, Avocat associé chez Flichy Grangé Avocats, Anne Levade, professeure de droit public à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, Fabien Escalona, journaliste à Médiapart et essayiste. Après deux ans de guerre, Emmanuel Macron a fait de la France le pays européen le plus solidaire de l’Ukraine face à l’invasion russe. Une politique assumée et revendiquée par le président de la République qui estime que « notre souveraineté » et « nos valeurs » sont mises à mal par Vladimir Poutine. Une souveraineté que tente de déstabiliser le président russe. Les mains rouges taguées sur le mémorial de la Shoah, les étoiles de David dans le XIVe arrondissement fin octobre, les cercueils disposés sous la Tour Eiffel sont perçus, par les enquêteurs, comme des tentatives d’ingérence destinées à fracturer le pays. « L’intérêt » du Kremlin pour les élections législatives en témoigne. Mais dans la presse russe, on considère que le changement de locataire à Matignon ne devrait pas freiner le soutien à l’Ukraine. Si Gabriel Attal a rappelé lors du débat mardi sur TF1 la présence d’une franco-russe dont le profil avait intrigué la DGSI, d’éventuels liens avec le Rassemblement national aujourd’hui ne sont guère mis en avant par le régime russe. D’autant que les trois blocs s’accordent sur un soutien financier et militaire à l’Ukraine. Néanmoins, le Rassemblement national refuse tout déploiement de troupes françaises sur le front. Le Front Populaire propose, en plus de l’annulation de la dette ukrainienne et de la saisie des biens des oligarques russes, l’envoi de casques bleus pour sécuriser les centrales nucléaires. L’aide militaire à l’Ukraine pourrait-elle être remise en cause par une victoire du Rassemblement national ou du Nouveau Front Populaire ? Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sont-ils fascinés par Vladimir Poutine ? La France peut-elle se défendre sans une politique militaire européenne ? On en débat avec Sylvie Matelly, économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, Guillaume Ancel, ancien officier et écrivain, Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie et directeur de recherches à l’IRIS.
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