Matignon : pourquoi Macron procrastine ?
Sens public
23 jours après l’annonce de la dissolution, les répliques de ce séisme politique ne cessent toujours pas. Pour contrer la forte poussée du Rassemblement national, le gouvernement incite ses candidats arrivés 3ème dans une triangulaire à se désister. Plus de 200 désistements ont déjà été enregistrés. Au moins 81 proviennent de la majorité et ... 129 émanent de la coalition de gauche. Pour Renaissance et ses alliés, comme pour le Nouveau Front Populaire, le front républicain demeure à l’ordre du jour. Une position que fustige le RN : pour Marine Le Pen, les consignes de vote sont « le pire des mépris à l’égard des électeurs », rappelant le rôle de l’isoloir dans le scrutin. Dans le camp présidentiel, le barrage au RN devient progressivement un mot d’ordre. Car pour Emmanuel Macron, seul le parti nationaliste est en capacité d’accéder au pouvoir, contrairement au Nouveau Front Populaire. Un soutien subtil, inattendu à la gauche tant les macronistes ont combattu La France Insoumise et un grand nombre de ses positions qualifiées d’« antisémites » au lendemain des attaques terroristes du 7 octobre. Comment le parti Lepéniste contre cette stratégie du barrage ? L’hypothèse d’une chambre ingouvernable et d’une crise politique est-elle la plus probable ? On en débat avec Lucile Schmid, vice-présidente du think-tank « La Fabrique Écologique », Jean-Sébastien Ferjou, fondateur et directeur d'Atlantico, et Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion à l'institut de sondage Ipsos.
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