RN : le front républicain est-il mort ?
La dissolution de l’Assemblée nationale annoncée dimanche par Emmanuel Macron n’en finit pas de rebattre les cartes et de briser les digues. Le rapprochement significatif d’Éric Ciotti avec le Rassemblement national a définitivement brisé le front républicain qui prévalait depuis son instauration par Jacques Chirac en 2002, après la percée de ... Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Même s’il indique faire « confiance » aux Français pour dire « non aux extrêmes », le président de la République a fustigé, lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi, l’incohérence des positions du RN avec la réalité de la société. Dans une tribune pour Le Figaro, les ministres issus des Républicains ont appelé à son maintien, en tant qu’héritiers de général de Gaulle, de Philippe Séguin, de Simone Veil et de Jacques Chirac. Une position très largement discutée dans la société : selon les premières estimations post élections européennes, la progression du RN serait significative ; le parti d’extrême droite pourrait obtenir la majorité relative, voire absolue. Du côté de la gauche, la campagne démarre en trombe avec la création d’une union du PS, des Écologistes, du Nouveau Parti anticapitaliste, le tout chapeauté par La France insoumise. D’emblée, la priorité numéro un consiste à faire barrage au Rassemblement national. Pourquoi le Front républicain est-il moribond ? Les Républicains, qui ont exclu Éric Ciotti aujourd’hui, peuvent-ils encore y participer ? La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon est-elle en train de devenir le nouvel épouvantail pour la droite républicaine ? On en débat avec Sophie de Ravinel, grand reporter au service politique du Figaro, Antoine Jardin, ingénieur de recherche au CNRS et co-directeur de l’Observatoire des radicalités de la Fondation Jean Jaurès, Stewart Chau, directeur d'études chez Verian.
Thématique
Société
Présentateur
Thomas Hugues
Durée
43mn
Disponibilité
Jusqu'au 12/06/2025