L'intégrale du 23 mai
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Arrivé en Nouvelle-Calédonie, en proie à de violentes émeutes depuis onze jours, Emmanuel Macron a lancé un nouveau processus de négociations, à condition « que tous les responsables appellent explicitement à la levée des barrages ». Le président a également annoncé le déploiement de blindés et d’hélicoptères « dans les prochaines heures... ». Si « un retour au calme » et « à l’ordre » s’opère, l’état d’urgence, instauré depuis le 15 mai, pourrait être levé. « Je ne passerai pas en force » a assuré le chef de l’Etat, avant promettre un point d’étape « d’ici un mois » concernant l’avenir institutionnel de l’archipel. Constatant qu’il n’y pas de « vision d’avenir commune », les Calédoniens seront appelés aux urnes si « un accord global qui rentre dans la constitution » est trouvé. La réforme institutionnelle est-elle enterrée ? Les violences vont-elles cesser après cette promesse présidentielle ? Comment relancer le dialogue entre communautés ? On en débat avec Sarah Mohammed-Gaillard, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), Jean Garrigues, historien, président du Comité d'histoire parlementaire, et Anne-Charlène Bezzina, maître de conférences en droit public et constitutionnaliste. Une Europe de 36 ou 37 membres ? En débat ce soir, la question de l’élargissement de l’Union européenne. Question totalement absente de la campagne des élections européennes, l’élargissement de l’UE est pourtant sur les rails : le président du Conseil européen, Charles Michel, se prépare à agrandir l’Union. De 27 membres, l’UE pourrait compter jusqu’à 36 membres, si d’aventure l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, la Moldavie, le Monténégro, la Serbie, la Turquie, l'Ukraine et la Géorgie venaient à être l’intégrer. Un tel élargissement remettrait cependant en cause le système de l’unanimité des votes au Conseil de l’Europe et au Conseil européen qui prévalait jusqu’ici. Comment l’Europe peut-elle continuer à grandir ? Faut-il changer les règles et notamment abandonner les décisions à l’unanimité ? On en débat avec Clara Bauer-Babef, journaliste à Euractiv, Benjamin Couteau, chercheur au Centre Grande Europe de l’Institut Jacques Delors et responsable pédagogique de l'Académie Notre Europe, Marie-Aymée Peyron, avocate, présidente de la commission des affaires européennes et internationales du Conseil National des Barreaux (CNB).
Publié le
Invités
Anne-Charlène Bezzina, Jean Garrigues, Sarah MOHAMED-GAILLARD
Thématique
Société
Présentateur
Thomas Hugues
Durée
1h27mn
Disponibilité
Jusqu'au 23/05/2025