Invité de Radio Classique et de Public Sénat ce matin, le ministre du Travail, Michel Sapin, a détaillé la feuille de route de la mise en place des contrats de génération et s’est déclaré favorable à « ce que les que les choses évoluent sur la PMA ».
A propos des mesures concernant les entreprises qui seront votées en 2013, Michel Sapin a indiqué que deux dispositifs seraient mis à la disposition des entreprises en 2013 : « Le premier, c’est le dispositif du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. [et le second] est celui sur le contrat de génération. (…) Nous avons un financement qui monte en puissance d’ici 2016 (…) On le trouve dans le mécanisme de financement du pacte de compétitivité, qui permet, avec une augmentation de la TVA, (…) d’avoir une ressource fiscale ». En outre, le ministre du Travail a indiqué qu’ « un travail d’économie sur le budget de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales (…) va commencer dès 2013, et (…) permettra d’avoir (…) le financement du crédit d’impôt et du contrat de génération. »
Interrogé sur la brèche ouverte par le Président de la république concernant la Procréation Médicale Assistée, Michel Sapin a indiqué qu’il était « favorable à ce que les choses évoluent [même si] c’est une autre question que celle du mariage pour tous ».
« Lakhsmi Mittal tiendra ses engagements »
En réaction à l’interview de Lakhsmi Mittal dans les colonnes du Figaro, Michel Sapin s’est déclaré confiant sur les intentions du patron d’ArcelorMittal :« Ce que je lis dans cette interview, (…) c’est qu’il dit qu’il [tiendra] ses engagements », a déclaré le ministre du Travail.
Sur l’augmentation des chiffres du chômage, Michel Sapin reconnait la nécessité de « regarder la réalité en face (…) nous avons l’obligation de prendre des décisions et de les mettre en œuvre pour avoir des résultats. (…) Les emplois d’avenir pour les jeunes le plus en difficulté, ça a été extrêmement vite, c’est déjà en application (…). Il faut mettre en œuvre des politiques qui vont progressivement ralentir la machine à produire du chômage. (…) On n’est pas dans le domaine de la promesse. (…) Il [s’agit de] fixer des objectifs. »