Alors que les négociations du plan de paix en Ukraine de Donald Trump patinent avec Moscou, les Européens préparent les moyens de financer l’effort de guerre ukrainien en 2026 et l’indépendance vis-à-vis du gaz russe en 2027. On en parle cette semaine dans Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
L’un des personnages les plus influents de l’entourage de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, a remis vendredi sa démission. Celui qui dirigeait la présidence est aujourd’hui éclaboussé par une enquête de grande ampleur sur des soupçons de corruption touchant plusieurs membres du premier cercle du pouvoir. Stratège politique, directeur de cabinet et véritable coordinateur du fonctionnement de l’État, Yermak était considéré comme l’homme indispensable de Zelensky. Pour Public Sénat, Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions européennes et internationales, auteur du livre « L’Europe a-t-elle un avenir? » (Studyrama), analyse les potentielles conséquences politiques de cette affaire.
A l’occasion d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, les deux dirigeants ont rappelé leur volonté de mettre fin à la guerre. Les deux dirigeants ont remercié les Etats-Unis pour leurs efforts de médiation avec la Russie tout en rappelant qu’un accord de paix ne pourrait être conclu sans les Européens.
Face à la menace russe, Emmanuel Macron envisage l’instauration d’un service militaire volontaire, 28 ans après la fin de la conscription obligatoire en France. En Europe, certains pays disposent de dispositifs sur la base du volontariat ou l’envisagent, tandis que d’autres n’ont jamais abandonné le service militaire obligatoire. Etat des lieux des pratiques de nos voisins européens.
En réponse au plan de paix américain pour l’Ukraine jugé conforme aux exigences russes, les Européens ont établi une contre-proposition que Reuters a dévoilé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué des avancées importantes, mais encore insuffisantes pour une « paix réelle ». Selon Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), ce « moment charnière » n’est que le début d’un « long processus ». La contre-proposition européenne ne convient pas à la Russie a fait savoir le Kremlin.
Les 27 Etats-membres de l'Union européenne hésitent à utiliser les avoirs russes gelés en Belgique afin de financier les besoins militaires de l'Ukraine, bientôt à court de liquidités. On en parle dans l'émission Ici l'Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.