Après l’attaque d’Israël, dans la nuit de jeudi à vendredi, l’Iran a répliqué par une salve de drones et de missiles pour tenter de percer les défenses antiaériennes. Les échanges de tirs ont causé la mort de plus de 250 personnes. Pour le chercheur Etienne Marcuz, spécialiste de l’armement, les deux pays vont chercher à « s’épuiser » via des stratégies militaires divergentes, mais à tous points de vue, dévastatrices.
Sur la centaine de femmes et d’enfants de nationalité française encore détenus par les Kurdes depuis la chute du groupe Etat islamique, ils sont une vingtaine à réclamer un rapatriement. Parmi eux, de jeunes majeurs, internés lorsqu’ils étaient encore des adolescents. De retour de Syrie, une délégation d’avocats et d’associatifs dénoncent l’inertie des autorités françaises.
L’Union européenne débloque 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs américains maltraités par Donald Trump. Mais cette enveloppe est-elle suffisante ? L’Union a-t-elle les moyens d’accueillir des chercheurs américains alors que sa propre recherche manque de financements ? On en débat cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Les bombardements israéliens sur une série de sites iraniens durant la nuit écoulée viennent questionner l’état de la relation entre Washington et l’État hébreu, qui ont connu une série de hauts et de bas lors des derniers mois. Ce vendredi, Donald Trump a choisi de mettre la pression sur Téhéran.
Cette nuit, Israël a frappé à de nombreuses reprises des sites nucléaires et des dirigeants de l'armée iranienne en justifiant une « menace nucléaire ». L’Iran a riposté avec une centaine de drones lancés vers le territoire israélien. Les attaques se sont poursuivies dans la journée. Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de l’Iran, la justification d’Israël n’est qu’une « façade » et vise à occulter la question palestinienne. Selon lui, cette série d'attaques va renforcer l’isolement d’Israël. Entretien.
Israël a invoqué la menace nucléaire pour justifier une série d’importants bombardements sur le sol iranien. Accusée de ne plus respecter depuis plusieurs années l’accord conclu en 2015 sur ses capacités nucléaires, Téhéran disposerait désormais du matériel nécessaire à la construction d’une bombe, selon des conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).