Les Républicains ont officiellement tourné la page du mandat d’Éric Ciotti en adoptant de nouveaux statuts. Désignation du candidat à la présidentielle, destitution du président du LR en cas de « grave manquement » à ses devoirs… les Républicains promettent une simplification de leur mode de fonctionnement. Mais à la veille du vote de confiance, la division couve entre les deux anciens rivaux à la présidence du parti, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
Le vote de confiance demandé par François Bayrou agite la rentrée politique des Républicains réunis à Port-Marly dans les Yvelines. La droite se prépare à négocier les termes de sa participation à un futur gouvernement. Ce scrutin surprise attendu lundi fait également réapparaître des lignes de fractures au sein des Républicains, malgré la large victoire de Bruno Retailleau en mai dernier, élu président du parti face à Laurent Wauquiez.
L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.
Alors que le gouvernement de François Bayrou devrait chuter le 8 septembre lors du vote de confiance sur le budget, comment les voisins européens perçoivent cette situation politique et financière française sous haute tension ? L’absence de compromis entre les partis politiques étonne au-delà de nos frontières.
Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.
Le sénateur de Saône-et-Loire, qui s’est récemment illustré en tant que président de la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, a été élu à la tête de la région, succédant à Marie-Guite Dufay. Elu sénateur en 2014, il va devoir lâcher son mandat de parlementaire en raison du non-cumul des mandats.