Le président du groupe La République en Marche, a réagi au discours du chef de l’État prononcé depuis la Corse lors de l’hommage au préfet Erignac. Et selon François Patriat, l’inscription de la Corse dans la Constitution, « n’est pas le vœu du Président ».
Le président du Sénat, présent ce matin à la cérémonie marquant les 20 ans de l’assassinat du préfet à Ajaccio, a une nouvelle fois rendu hommage au haut fonctionnaire. Une séquence suivie d’applaudissements dans l’hémicycle.
Le Sénat a créé une mission BALAI pour « Bureau d’annulation des lois anciennes et inutiles ». C’est très sérieux et cela vise à élaguer notre droit, fort de plus de 10.000 textes de lois divers. « Environ 1.000 textes » pourraient être visés par ce nettoyage, selon le sénateur UDI Vincent Delahaye.
Les invités de l’émission « On va plus loin » débattent du plan de départs volontaires de 120 000 fonctionnaires, annoncé jeudi dernier par le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin.
Quelle place pour les Corses dans la République ? Faut-il reconnaître la co-officialité de la langue corse ? Depuis leur élection à la tête de la nouvelle assemblée unique, les dirigeants nationalistes Gilles Simeoni, et Jean-Guy Talamoni multiplient les demandes. Pour l'historien Michel Vergé-Franceschi, la notion de "peuple corse" remonte au 18 eme siècle.
La venue d’Emmanuel Macron sur l’île de beauté est très attendue. Invité de Territoires d’Infos, le leader autonomiste corse prévient, les revendications formulées ne pourraient souffrir d’une fin de non-recevoir. Et en même temps, Gilles Simeoni ouvre la porte aux discussions.
Cérémonie de commémoration ce mardi matin en mémoire de Claude Érignac, assassiné à Ajaccio le 6 février 1998. La veuve du préfet, Dominique Érignac a livré un hommage émouvant, aux côtés de ses enfants, soulignant que « la page n'est pas tournée ». Emmanuel Macron, pour qui cet assassinat ne se « justifie pas » et « ne se plaide pas » a déclaré que la justice serait « suivie, sans amnistie ». Le chef de l'État rappelle « que la République doit conserver cette ambition de ménager à la Corse un avenir » mais sans la faire sortir du « giron républicain ».