Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. S’il ne s’est pas mis « en marche » à proprement parler, il soutient l’action du Président et se dit satisfait du mouvement de recomposition politique qui est en cours.
Invité de l’émission « L’épreuve de vérité », le porte-parole de la République en Marche,Benjamin Griveaux, a demandé à François Baroin de « parler aux Français, plutôt qu’à son parti » après les attaques du chef de file du parti LR. Il a également esquissé le style présidentiel d’Emmanuel Macron « pas là pour faire le commentaire de l’actualité chaque jour » contrairement à ses prédécesseurs.
François Baroin va soumettre un contre-appel, alors qu’une trentaine d’élus LR et UDI veulent répondre à la « main tendue » par Emmanuel Macron après la nomination d’Edouard Philippe. Un appel qui passe assez mal au groupe LR du Sénat.
Le sénateur LR de la Manche juge que la nomination d’Édouard Philippe à Matignon relève d’un « gouvernement de campagne » et se montre critique envers les « débauchages » à droite.
Le futur gouvernement, qui sera nommé demain, aura fort à faire. Après les 290 salariés de l’usine Whirlpool d’Amiens, c’est au tour de ceux de l’équipementier GM&S Industry de manifester leur désarroi. Si Emmanuel Macron n’a pour l’instant pas prévu de se rendre sur place, deux anciens candidats à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou, ont, eux, répondu à l’appel au rassemblement de la CGT, lancé la semaine dernière. Un dossier brûlant, mais pas isolé.
Si le FN peut réaliser son meilleur score aux prochaines législatives, « la transformation profonde » du parti annoncée par Marine Le Pen, le soir du second tour, peine à apparaître et ce, malgré l’association « Les Patriotes », lancée par Florian Philippot.
Invité de l’émission « On va plus loin », l’écrivain et ancien ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin, apporte un regard distancié et parfois amusé sur les derniers évènements politiques qui ont remué le pays.
« On ne sera pas dans l’opposition car on a le devoir d’essayer d’unir les forces progressistes » affirme la sénatrice UDI Chantal Jouanno au micro de Public Sénat.