Invitée de la matinale de Public Sénat, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a évoqué la conférence sur les finances publiques convoquée hier par le Premier ministre, soulignant “une bonne première étape. Elle est également revenue sur le conclave sur les retraites, auquel la CFDT participe toujours.
Le premier ministre défend « depuis 25 ans », rappelle-t-il lui-même, la nécessité de lutter contre la dette. En 2002, 2007 et 2012, l’ancien candidat à la présidentielle en faisait en effet déjà une nécessité, avant que le sujet ne soit plus largement défendu par une partie de la classe politique.
Il y a un peu plus de 10 ans, le Sénat adoptait, avec un scrutin très serré, une proposition de résolution sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine. Quelques jours plus tôt, l’Assemblée nationale adoptait la même résolution.
L’opération « vérité » du Premier ministre sur l’état des finances publiques et les grandes orientations pour remédier au « surendettement du pays » est loin de faire l’unanimité chez les parlementaires ou les partenaires sociaux. Le chemin vers un budget de redressement s’annonce long.
Le lundi 14 avril, la sénatrice centriste Nathalie Goulet organisait une conférence au Sénat sur le terrorisme à l’ère de l’intelligence artificielle. Elle recevait des chercheurs et des responsables d’entreprises numériques spécialisées dans la lutte contre le terrorisme.
15 jours après sa condamnation à une peine d’inéligibilité de 5 ans avec exécution provisoire pour détournement de fonds publics, Marine le Pen commence à envisager un plan B à sa candidature à la présidentielle. Une perspective encore taboue dans les rangs du parti.
Le rapport d’information sur les conséquences de la fermeture de la pêche un mois par an dans le golfe de Gascogne entre 2024 et 2026 a été publié le 9 avril. Les sénateurs préconisent plusieurs mesures pour concilier la protection des dauphins et le retour de la pêche.
Longtemps opposé à la suppression de cet abattement fiscal, le gouvernement y voit désormais une piste d’économie dans un contexte budgétaire particulièrement tendu. Au Sénat, ce débat a déjà agité les dernières discussions budgétaires, allant jusqu’à diviser la majorité droite-centristes qui domine la Chambre haute.
En présentant aux Français un discours « de vérité » sur l’état des finances publiques, le premier ministre « essaye de reprendre la main sur l’agenda médiatique et de retrouver une sorte de leadership », selon le communicant Philippe Moreau Chevrolet. Mais pas sûr « que les Français achètent la cure d’austérité ».
Après l’annonce d’Emmanuel Macron, dans une interview accordée à C à Vous le 8 avril dernier, d’une reconnaissance de la Palestine en juin prochain, le sénateur Les Républicains, Roger Karoutchi, a adressé une lettre ouverte, signée par 107 sénateurs, au président de la République estimant que « les conditions ne sont pas remplies pour cette reconnaissance ».
A l’issue de la première réunion du comité d’alerte sur les finances publiques, le Premier ministre a tiré le constat de la gravité de la situation budgétaire et économique de la France. Il lance une mobilisation avec les parlementaires, les partenaires sociaux ou encore les collectivités locales pour aboutir à de « grandes orientations » au début de l’été.
Invité de la matinale de Public Sénat, Jérôme Guedj, porte-parole du Parti socialiste et député de l’Essonne, est revenu sur les débats internes qui ont lieu à l’approche du 81e Congrès qui aura lieu du 13 au 15 juin à Nancy. Il soutient un courant opposé à Olivier Faure, qui pourrait travailler avec Boris Vallaud.
Ce mardi, Jérôme Guedj, porte-parole du Parti socialiste et député de l’Essonne, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il est revenu sur la conférence des finances publiques qui a lieu aujourd’hui, et sur les différentes pistes budgétaires envisagées pour réaliser 40 milliards d’effort supplémentaire évoqués par Eric Lombard.
François Bayrou organise ce mardi un grand raout pour tenter de partager un constat d’« état d’urgence » sur les finances publiques. Un préalable pour préparer les esprits aux économies qui se préparent dans le budget 2026. Alors que les collectivités pourraient être mises à contribution, le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, en a « assez qu’on se défausse les uns sur les autres ». Le sénateur LR n’écarte pas en revanche une mesure sur les retraités : « Ils sont conscients qu’il y aura un effort à faire », quitte à « revoir certains acquis ».
À peine sorti du tunnel budgétaire, le gouvernement remet l’ouvrage sur le métier et commence à préparer le projet de loi de fiances 2026 avec, comme ligne de mire, 40 à 50 milliards d’économies. Dans ce cadre, l’effort qui pourrait être demandé aux collectivités, qui se voient déjà imposer une économie de 2,2 milliards cette année, soulève de vives inquiétudes chez les élus.
Ce lundi s’est ouvert le procès contre Meta. L’entreprise américaine est accusée de pratiques anticoncurrentielles au moment de son rachat d’Instagram et de WhatsApp. Si l’entreprise est jugée coupable, elle risque de devoir vendre ces deux applications.
Alors qu’Eric Lombard a déclaré que 40 milliards d’euros d’économies devraient être réalisés d’ici le budget 2026, l’une des pistes évoquées ce matin par Marc Fesneau, président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, est de réduire les niches fiscales. Pour Anne-Sophie Alsif, professeur d’économie à la Sorbonne, la suppression de certaines niches fiscales peut entraîner des économies, au détriment de la croissance.
Après quelques jours d’apaisement, la tension est remontée d’un cran entre Paris et Alger. En réaction à l’arrestation vendredi en France d’un employé de l’un des consulats d’Algérie, les autorités algériennes menacent d’expulser douze fonctionnaires français.
Dans une assemblée sans majorité nette, la fixation du calendrier parlementaire est devenue un exercice périlleux. Avant la coupure de l’été, quelques textes seront cependant examinés par le Sénat et l’Assemblée nationale. La tenue d’une session parlementaire en juillet et en septembre reste encore incertaine.
La Cour des comptes a présenté une série de recommandations ce 14 avril pour maîtriser la progression des dépenses de l’Assurance maladie dans les prochaines années. Elle estime qu’il est possible de dégager 20 milliards d’euros d’économies, dans des mesures d’efficience, « sans revenir sur les grands principes » de la Sécurité sociale.