Le socle commun vit-il ses dernières heures ? Le chef de l’Etat a donné 48 heures au Premier ministre démissionnaire pour mener « d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays ». Après le patron des Républicains Bruno Retailleau, c'est au tour d'Hervé Marseille, le patron de l’UDI, de décliner.
Dissolution, présidentielle anticipée... 24 heures après la démission de Sébastien Lecornu, la France s’enfonce un peu plus dans la crise politique. Déclarations, analyses....Retrouvez toutes les dernières infos sur notre live.
Le chef de l’Etat a chargé Sébastien Lecornu de mener deux nouvelles journées de consultations pour ramener de la stabilité politique. Pour plusieurs invités de notre émission Sens Public, c’est un chef du gouvernement démissionnaire profondément affaibli qui va tenter d’arracher un accord. En cas d’échec, c’est bien le président de la République qui se retrouvera face à l’opinion, soulignent plusieurs analystes.
Les LR étaient prêts à claquer la porte du gouvernement, mais Sébastien Lecornu les a devancés, en annonçant par surprise sa démission. Bruno Retailleau lui reproche d’avoir « caché qu’il y avait la nomination de Bruno Le Maire ». « Cette démission est le résultat de notre colère », assume le sénateur LR Max Brisson. Mais nouveau coup de théâtre en fin de journée : Emmanuel Macron charge Sébastien Lecornu de mener « d’ultimes négociations »…
Les ministres démissionnaires de l’éphémère gouvernement Lecornu pourront, pour assurer l’expédition des affaires courantes, former des cabinets, jusqu’à un maximum de quinze conseillers, a appris Public Sénat, confirmant une information d’Acteurs Publics.
Le Parti socialiste veut croire à la nomination d’un Premier ministre de gauche. Le parti à la rose doit encore s’entretenir avec ses autres partenaires de gauche, à l’exclusion de La France insoumise qui appuie pour le déclenchement d’une présidentielle anticipée. « Nous avons une différence de stratégie évidente », explique-t-on au PS.
La démission surprise de Sébastien Lecornu n’est pas sans conséquence pour les travaux parlementaires du Sénat. La Haute assemblée ne siègera pas mardi et mercredi. Les travaux des commissions sont également suspendus.
Dans un communiqué de presse, l’organisation patronale justifie cette décision par la volonté de contribuer à « l’apaisement du pays », quelques heures après la démission du Premier ministre et de son gouvernement.
27 jours à Matignon et puis s’en va. Sébastien Lecornu a dû se résoudre à démissionner ce matin quelques heures à peine après la nomination de son gouvernement resserré. La composition de cette équipe gouvernementale a profondément fracturé le socle commun. La méthode de Sébastien Lecornu et de son conseiller de l’ombre Thierry Solère n’y est pas pour rien.
Il ne s’est écoulé qu’une dizaine d’heures entre l’annonce du gouvernement de Sébastien Lecornu et la démission de ce dernier. Les ministres démissionnaires, nommés le temps d’une nuit, auront-ils droit à des avantages ?
La déflagration provoquée par le départ surprise du Premier ministre rend extrêmement fragile le scénario de textes budgétaires déposés au Parlement dans le cadre d’un calendrier normal. Ce qui amènerait alors un prochain gouvernement à avoir recours à des procédures d’exception au niveau budgétaire.
Le sénateur Les Indépendants de l’Aisne Pierre-Jean Verzelen a réagi au micro de Public Sénat à la démission de Sébastien Lecornu. Il juge sévèrement le Président de la République, qu’il enjoint de « laisser le pouvoir ». Il souhaite la nomination d’un Premier ministre disposant de larges marges de manœuvre et ne craint pas une dissolution, voire une démission d’Emmanuel Macron.
Après avoir retiré hier soir son soutien au gouvernement de Sébastien Lecornu, après que les LR ont exprimé des doutes, le président de l’UDI et président du groupe centriste au Sénat Hervé Marseille explique sa décision au micro de Public Sénat. Refusant une nouvelle dissolution suite à la démission de Sébastien Lecornu, il appelle à la nomination d’un nouveau Premier ministre et à un accord avec les socialistes.
Invité de la matinale de Public Sénat, le sénateur de l’Oise et membre des Républicains, Olivier Paccaud, est revenu sur les nominations du gouvernement, déplorant sa composition et l’absence de véritables signes de rupture.
Coup de théâtre. Le Premier ministre a présenté sa démission ce lundi matin, peu après l'annonce de la composition de son nouveau gouvernement, entrainant le pays dans une déflagration politique sans précédent. Réactions politiques...derniers évènements...Retrouvez ici toutes les infos.
Coup de théâtre. A peine un mois après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu a présenté sa démission au président de la République qui l’a accepté. L’annonce de la composition de son gouvernement dimanche soir avait fracturé le socle commun. Les Républicains et les centristes avaient remis en cause leur participation à l’exécutif. Le Premier ministre s'exprimera à 10h45 ce lundi matin.
La composition du gouvernement de Sébastien Lecornu s’est attiré les foudres des oppositions, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en raison, notamment, du maintien de nombreux ministres aux mêmes portefeuilles. Par ailleurs, le retour de Bruno Le Maire, nommé aux Armées après avoir passé sept ans à Bercy, semble cristalliser la colère de l’ensemble de la classe politique au-delà du bloc central.
Insatisfait par la composition du nouveau gouvernement, qui reprend largement l’architecture du précédent, Bruno Retailleau, le patron des LR annonce la convocation d’un « comité stratégique des Républicains ». Outre la place accordée aux troupes LR au sein de l’exécutif, le retour de Bruno Le Maire au gouvernement est à l’origine de nombreuses crispations à droite. Explications.
L’équipe gouvernementale autour de Sébastien Lecornu a été dévoilée ce dimanche soir. Dix-huit nominations, la plupart des ministres démissionnaires ont été reconduits. Au premier rang desquels le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, Gérald Darmanin, garde des Sceaux ou encore Rachida Dati à la Culture. Roland Lescure est nommé au ministère de l’Economie.
Réunis ce dimanche, les parlementaires LR ont dans leur grande majorité décidé de participer au gouvernement de Sébastien Lecornu. Ils n’ont pourtant pas reçu la lettre d’engagement promise. Mais les orientations fixées par le premier ministre, bien qu’« imparfaites », vont « dans le bon sens ». « Cette participation sera une participation exigeante », préviennent cependant les LR.