Sénateur depuis 2011, Philippe Bas s’apprête à quitter le palais du Luxembourg pour le Conseil constitutionnel. Une nouvelle expérience qu’il accueille avec « passion ». L’élu de la Manche estime que son expérience parlementaire durant la période de pandémie du Covid-19, marquée par de nombreuses restrictions imposées aux Français pour les protéger, l’a « préparé » à sa nomination en tant que Sage.
Malgré le désengagement américain en Ukraine, les Français, à une très large majorité, ne souhaitent pas que l’armée française s’implique sur le terrain, selon un sondage Odoxa réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 72% à redouter le déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe dans les années à venir.
Largement impopulaire depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou est désormais frappé de plein fouet par les révélations sur des accusations de violences sexuelles dans un établissement privé du Béarn. Dans le même temps, son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en pleine campagne pour la présidence de LR, enregistre une impressionnante percée, en particulier chez les électeurs de droite.
Alors que l’arrivée de Donald Trump, qui a lancé des discussions avec Poutine sur l’Ukraine, bouleverse les relations internationales, les Européens peinent à exister dans un monde où les alliances paraissent bouleversées. Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po et spécialiste des relations internationales, donne son analyse sur la situation.
Alors que la guerre sévit en Ukraine depuis trois ans, les discussions engagées par Donald Trump avec Vladimir Poutine se font sans les Ukrainiens. « Si une capitulation leur est demandée, ils vont réfléchir à comment continuer la guerre », affirme Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques.
Après l’attaque au couteau d’un Algérien sous OQTF qui a fait un mort à Mulhouse, ce week-end, Bruno Retailleau a, une nouvelle fois, estimé qu’il fallait engager « un rapport de force » avec l’Algérie en matière d’immigration. Il vise en particulier l’accord franco-algérien de 1968. Un récent rapport du Sénat proposait de le renégocier, à défaut de le dénoncer.
Dans une Allemagne teintée d’inquiétude face aux discours offensifs venus des États-Unis et à la guerre en Ukraine, les électeurs ont finalement voté pour le retour de la droite au pouvoir. Juste après sa victoire, Friedrich Merz, le prochain chancelier allemand désigné, s’est dit prêt à travailler à « une capacité de défense européenne autonome » pour assurer la sécurité du pays. Une prise de position forte, tranchant avec la vision atlantiste longtemps défendue par Berlin.
La droite allemande a remporté le plus grand nombre de sièges au Bundestag dimanche 23 février lors des législatives anticipées. Son chef de file, le conservateur Friedrich Merz, devra toutefois parvenir à former une coalition pour gouverner. Son arrivée à la chancellerie pourrait renforcer le lien entre Paris et Berlin, en raison de positions communes sur les questions de défense et sur l’Ukraine.
Les promesses faites au monde agricole il y a un an « ont été intégralement tenues », a estimé François Bayrou lors de sa visite au Salon de l’agriculture. Mais, du côté des syndicats, le constat est bien plus mitigé.
Trois ans jour pour jour après l’invasion russe de l’Ukraine, Emmanuel Macron se rend ce lundi 24 février à Washington pour rencontrer le président américain à la Maison-Blanche. Une rencontre qui se déroule dans un climat de tension important entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qualifié par le milliardaire de « dictateur ». « Il faut, pour négocier avec Vladimir Poutine, lui avoir au préalable infligé une défaite claire et nette », répète ce matin Bernard Guetta sur Public Sénat.
Comédien-monument, il a incarné les héros les plus emblématiques du théâtre Français : Don Juan, Tartuffe, Monte-Cristo ou Cyrano. Dans sa dernière pièce, il joue un personnage plus contemporain : François Genoud, banquier nazi. Pour lui, la scène est un lieu éminemment politique, qui interroge notre époque. Le recul de notre démocratie, l’instrumentalisation des faits divers et les dérives de la société du commentaire sont autant de sujets qui l’inquiètent. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit le comédien Jacques Weber dans l’émission « Un monde, un regard ».
L’inauguration du salon de l’agriculture par Emmanuel Macron a été marquée par le contexte international. Le Président de la République est revenu sur la réponse à apporter à l’augmentation des droits de douane américain ainsi que sur les négociations autour de l’accord de libre-échange avec le Mercosur.
Contrairement à l’année dernière, Emmanuel Macron a pu inaugurer le salon de l’agriculture 2025 sans incident majeur. Un climat plus serein qui ne doit pas faire oublier la détresse des agriculteurs, alertent les acteurs du monde agricole.
Guerre en Ukraine : « Il y a un seul dictateur, c’est Vladimir Poutine » répond le président du Conseil européen à Donald Trump. Au moment où Américains et Russes renouent le dialogue sur le dossier ukrainien, le président du Conseil européen Antonio Costa, rappelle aux Etats-Unis et à la Russie qu’il n’y aura pas de négociations réelles sur la paix en Ukraine sans les Ukrainiens et les Européens. Une interview exclusive menée par Caroline de Camaret dans l’émission Ici l’Europe à voir en intégralité sur France 24, Public Sénat et LCP-AN.
Ce 23 février, les Allemands sont appelés à renouveler les 630 membres du Bundestag, dans le cadre d’élections législatives anticipées. Un scrutin déterminant, qui permettra de désigner un nouveau chancelier et un nouveau gouvernement. On fait le point sur les enjeux du vote avec Paul Maurice, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes.
Afin d'accueillir les plus de 600 000 visiteurs attendus cette année pour la 61e édition du Salon de l’agriculture et éviter les heurts, l’organisation a dévoilé une nouvelle charte notamment pour les délégations. Emmanuel Macron se rendra samedi à l’ouverture du Salon.
À l’instar d’autres dirigeants européens, Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait « dépenser davantage » dans notre défense, et « revisiter nos choix budgétaires », après les récentes déclarations de Donald Trump sur le conflit ukrainien. « Il faut que l’on ait les moyens d’être suffisamment dissuasifs », acquiesce le sénateur Cédric Perrin.
Dans un échange avec les Français diffusé sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a défini la stratégie qu’il compte appliquer de son entretien prévu avec Donald Trump à Washington, lundi. Le chef de l’Etat français a choisi la carte de la proximité et de la rationalité pour infléchir la position américaine sur le dossier ukrainien.
Malgré les risques d’inconstitutionnalité, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à interdire le mariage entre Français et étrangers en situation irrégulière, avec le soutien du gouvernement. Il y a un an, lors de l’examen de la loi immigration, Gérald Darmanin avait pourtant rejeté une proposition similaire.
Face à la situation en Ukraine, où Donald Trump a engagé des discussions avec la Russie, tout en excluant l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a reçu à huis clos les chefs de partis. Une certaine unité ressort sur la nécessité que l’Ukraine soit autour de la table des négociations. Mais des divergences persistent.