A 5 mois des Européennes, les agriculteurs manifestent un peu partout en France et en Europe pour dénoncer les contraintes de la transition écologique qui menacent leur activité. Une colère qui pourrait se traduire dans un vote pour les partis d’extrême droite en juin prochain.
Quatre sénateurs estiment que « les conditions démocratiques, économiques, environnementales et sociales ne sont pas réunies » pour conclure l’accord commercial entre l’Union européenne et le marché commun des pays d’Amérique du Sud. Le 16 janvier, le Sénat a donc adopté une résolution pour appeler le gouvernement à davantage de fermeté sur les termes de cet accord.
Après une réunion avec des représentants de la FNSEA, Elisabeth Borne a décidé de renoncer à la hausse d’une taxe sur la vente de pesticides et d’une redevance sur l’irrigation, initialement prévues dans le budget 2024. Ces augmentations devaient au départ financer le plan eau, annoncé en mars dernier par Emmanuel Macron. Au Sénat, si certains saluent une bonne nouvelle pour les agriculteurs, d’autres s’inquiètent pour la pérennité du plan eau.
La Première ministre Élisabeth Borne, le ministre la Transition écologique, Christophe Béchu, et la secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité Sarah El Haïry, ont détaillé ce lundi 27 novembre l'ensemble des mesures de la nouvelle stratégie nationale biodiversité (SNB). Près d'un milliard d'euros doivent la financer en 2024.
Le 16 novembre, la Commission européenne a renouvelé l’autorisation de l’utilisation du glyphosate pour 10 ans. À deux reprises, les États membres de l’Union européenne n’ont pas réussi à trouver un accord sur le sujet. De son côté, la France s’est abstenue, une position critiquée au Sénat, aussi bien par les défenseurs que par les opposants au pesticide controversé.
Mercredi 18 octobre s’est tenue au Sénat une table ronde sur l’avenir de la filière bio. L’occasion pour des sénateurs et deux représentants de la filière, Laure Verdeau et Christophe Comburet, de dresser un état des lieux de la crise que connait celle-ci et d’échanger sur les manières d’accompagner et d’encourager la consommation de produits bio.
La proposition de la commission européenne de prolonger l’autorisation du glyphosate dans l’Union jusqu’au 2033 indigne les élus écologistes. Il y a une dizaine d’années, une proposition de loi du sénateur écologiste, Joël Labbé interdisait l’usage du glyphosate pour les terres non agricoles.
La présentation du « plan loup » pour 2024-2029 qui a pour objectif de concilier les attentes du monde agro pastoral et les associations de défense de l’environnement, n’a finalement satisfait aucune des parties. Face à la déception, le sénateur de Haute-Savoie, Cyril Pellevat annonce le lancement d’une mission d’information pour auditionner l’ensemble des acteurs concernés et faire de nouvelles préconisations.
Invité d’Audition publique, Marc Fesneau estime qu’il faut une « communication plus pro-active », « pour montrer l’intérêt du bio », alors que le secteur traverse une crise sans précédent. Il appelle l’Etat à se montrer « exemplaire » dans ses commandes, pour muscler la demande.
Élu en avril dernier à la présidence de la FNSEA Arnaud Rousseau s’est présenté, ce matin, devant la commission des affaires économiques du Sénat. Il détaille trois axes principaux de travail pour accompagner les agriculteurs français.
La perspective d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne soulève de nombreux défis et notamment celui de la politique agricole commune. Si Kiev rejoignait les 27, il deviendrait le premier bénéficiaire de la PAC, et viendrait bouleverser l’équilibre actuel de la répartition des fonds. Pour certains eurodéputés, l’adhésion de l’Ukraine est impossible sans repenser les clefs de répartition du premier budget de l’UE.
La majorité sénatoriale de droite et du centre a fait adopter mardi soir, dans le cadre de l’examen en première lecture d’une proposition de loi sur l’agriculture française, un dispositif controversé qui permet au ministre de l’Agriculture de retoquer des décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), s’il estime que les répercussions économiques l’emportent sur les risques sanitaires et environnementaux.