La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle hausse de son principal taux directeur, porté à 4%. Public Sénat vous explique de quel manière ce mécanisme économique est supposé freiner la hausse des prix en Europe.
L’indice des prix à la consommation s’établit à + 4,8 % en un an. Une hausse plus importante qu’en juillet qui s’explique par l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité. Le secteur alimentaire continue de tirer l’inflation vers le haut. Pour tenter d’y faire face, Bruno Le Maire a annoncé le blocage de 5 000 références contre 1 500 auparavant.
Malgré le ralentissement de l’inflation, le spectre de la récession plane toujours sur la zone euro. La publication des indices PMI de juillet trace une trajectoire pessimiste pour la croissance des économies européennes. En cause, la faible consommation des ménages et une demande atone.
L’agence Standard & Poor’s doit publier ce vendredi soir son évaluation de la dette française, une notation particulièrement redoutée dans la mesure où elle intervient un mois seulement après la note en baisse attribuée par un autre géant du secteur à la France, l’agence Fitch Ratings. Si les agences de notation financière disposent d’un pouvoir d’influence considérable, leurs appréciations sont sujettes à contestation et leur impact sur les marchés régulièrement critiqué.
Menacée par un contentieux avec la Commission européenne qui conteste la régularité d’aides publiques apportées par l’État, l’entreprise est sous la menace d’une restructuration en profondeur. Les syndicats s’y opposent en bloc. Des sénateurs suivent le dossier de près. Certains demandent la création d’une mission d’information.
Alors qu’Emmanuel Macron réunit des industriels étrangers pour les inciter à investir en France, les retombées des investissements annoncés restent incertaines. Il faudra attendre pour connaître les conséquences de « l’attractivité » de la France sur l’emploi, et tout dépendra du développement des secteurs concernés.
Portée par la hausse des prix de l’énergie et des services, l’inflation accélère en avril. En parallèle, la consommation des ménages ralentit, notamment face au coût de l’alimentaire.
Régulièrement évoquée par l’exécutif comme levier d’action en faveur du plein emploi, la réforme du RSA arrivera au Parlement en juin. Le gouvernement entend soumettre les bénéficiaires à des heures d’activités pour favoriser le retour à l’emploi.
Ces dernières heures ont été marquées par de nouvelles annonces de dépenses mais également la promesse d’une réduction plus offensive du déficit public. Des signes contraires, qui font douter les sénateurs de la commission des finances du respect de la trajectoire budgétaire.