Encore en cours de finalisation, le programme économique du Nouveau Front Populaire subit les attaques de la droite et de la majorité présidentielle, dans un contexte de finances publiques dégradées. La gauche se défend de tout manque de sérieux et assume de vouloir un retour de « la justice sociale »
Abrogation de la réforme des retraites, hausse des salaires, progressivité de la CSG… le coût supposé du programme présenté par le « Nouveau Front populaire » est pointé du doigt par les autres formations politiques, notamment les soutiens d’Emmanuel Macron. Les représentants des partis de gauche se sont réunis ce mercredi pour s’accorder sur un chiffrage commun.
A l’occasion d’un entretien accordé à la presse locale et au 20 heures de France 2, le Premier ministre a détaillé les principales mesures du camp présidentiel en cas de victoire aux élections législatives. Parmi ces annonces, le thème du pouvoir d’achat figure au premier plan, à l’instar des programmes concurrents. Petit tour d’horizon des propositions des principaux partis politiques sur le sujet.
Public Sénat a compilé les programmes défendus par les huit listes qui font la course en tête dans les sondages pour les élections européennes, et regroupé leurs principales propositions par thématiques.
C’est aujourd’hui que commence l’examen en séance publique au Sénat du projet de loi de la vie économique. Déposé le 24 avril, ce texte comprend 28 mesures de simplification destinées aux entreprises.
Après les agences de notation Fitch et Moody’s en avril, c’est au tour de Standard & Poor’s Global Ratings (S&P) de rendre, ce vendredi, son verdict sur la dette française. Contrairement aux deux premières, S&P pourrait rétrograder la note de la France.
L’idée d’un produit d’épargne européen, relancée par Emmanuel Macron et Olaf Scholz, vise à stimuler la croissance et à maintenir à flot l’industrie européenne, en protégeant l’attraction de l’UE sur ses propres entreprises, qui ont tendance à se tourner vers l’économie américaine
Les sénateurs ont très largement remanié le projet de loi sur la simplification de la vie économique, examiné par une commission spéciale ce mardi 28 mai, en supprimant plusieurs dispositifs présentés par l’exécutif comme un allégement des contraintes administratives qui pèsent sur les entreprises. L’une des mesures phares du texte, la fiche de paie simplifiée, a fait les frais de cet élagage, car jugée toute aussi contraignante pour l’employeur que le format actuellement en vigueur.
Ce 29 mai, à l’initiative du groupe Renaissance, les sénateurs débattront de la question du contrôle des investissements étrangers. Alors que la France occupe une nouvelle fois la première place européenne en matière d’attractivité, les risques d’ingérences étrangères appellent à davantage de surveillance par les parlementaires.
Emmanuel Macron convie à Versailles, ce lundi 13 mai, 180 patrons étrangers autour du septième sommet « Choose France ». L’objectif : attirer les investissements en France pour favoriser la création d’emplois. L’Elysée table sur 15 milliards d’euros pour cette édition, un record.
Standard & Poor’s, Fitch, Moody’s… Ces agences notent régulièrement les Etats pour évaluer leur capacité à rembourser leur dette. Comment fonctionnent-elles, que signifient les notes qu’elles donnent et quelles conséquences ces notes peuvent avoir sur la santé économique de notre pays ? Public Sénat fait le point.
Le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a présenté le programme de stabilité en conseil des ministres ce mercredi 17 avril. Ce document qui résume la trajectoire du déficit public et de la dette française « manque de crédibilité » selon le Haut Conseil des finances publiques. Un « jugement objectif qu’il faut entendre », selon la conseillère économique chez PwC Stéphanie Villers.