C’est la réforme phare de Gabriel Attal, quand il était ministre de l’Education nationale. Le Conseil d’Etat a décidé d’annuler l’article 4 de la réforme, suite à plusieurs recours contre la mesure. Une décision motivée par « incompétence » sur la forme, ce qui laisse encore la possibilité au gouvernement de remettre le sujet sur la table.
Après un long débat, le Sénat a validé la proposition du gouvernement de réduire les exonérations dont bénéficient les entreprises et les salariés en apprentissage. Face à l’opposition de nombreux sénateurs à la mesure, tous groupes politiques confondus, le gouvernement a tout de même assoupli son texte. La suppression des exonérations ne s’appliquera pas aux apprentis actuellement en contrat, mais seulement à partir du 1er janvier 2025.
Un rapport de la commission des finances du Sénat sur la mission « Enseignement scolaire » du projet de loi de finances pour 2025, relève que si la réforme du choc de savoirs peut avoir des « effets bénéfiques sur les élèves », la mise en œuvre des groupes de niveau au collège s’est révélée « complexe et coûteuse ».
La ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, a présenté ce mardi le deuxième volet de la réforme du « Choc des savoirs », initiée en 2023 par Gabriel Attal, et destinée à renforcer le niveau des élèves. La droite sénatoriale, qui a soutenu cette réforme, regrette des allégements vraisemblablement imposés par le contexte budgétaire. La gauche, en revanche, épingle des annonces faites sans retour sur les dispositifs déjà entrés en vigueur.
Lors d’une conférence dédiée à l’avenir de la France, l’ancien président de la République a pointé le temps de travail des professeurs des écoles. Pour lui, il ne serait que de « 24 heures par semaine, 6 mois dans l’année ». Qu’en est-il ?
Quatre ans après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie par un terroriste, le procès de huit individus impliqués s’ouvre ce 4 novembre. Depuis, plusieurs initiatives législatives ont renforcé la protection des enseignants, de nouveau endeuillés il y a un an par l’assassinat de Dominique Bernard.
La délégation à la prospective remet son travail sur l’intelligence artificielle et l’éducation ce mercredi 30 octobre. Face à l’émergence de l’IA à l’école, les sénateurs demandent un meilleur accompagnement des enseignants, une formation ad hoc et un approfondissement de la recherche sur le sujet.
Plusieurs mesures ont d’ores et déjà été annoncées pour faire contribuer la fonction publique aux économies budgétaires. D’autres pistes sont en réflexion, comme la rémunération au mérite ou le licenciement en cas d’insuffisance.
Pour faire des économies, le Service national universel est dans le collimateur des sénateurs. Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication proposera sa suppression dans le Projet de loi de finances 2025. S’il le faut, Éric Jeansannetas est aussi prêt à déposer un amendement. Le dispositif ne fait plus l’unanimité et n’a jamais fait ses preuves.
Le ministre de la Fonction publique « assume » la suppression de 4 000 postes d’enseignants proposée dans le cadre du budget 2025. « Quand on a 97 000 élèves en moins à l’école l’an prochain, cela peut interroger sur les besoins de recrutement », souligne-t-il.