La question d’un nouveau grand emprunt, comme lors du covid-19, est sur la table des 27. Si Emmanuel Macron y est favorable pour la France, d’autres Etats freinent. Les regards se tournent vers l’Allemagne, opposée jusqu’ici, mais dont le nouveau chancelier, Friedrich Merz, est plus ouvert sur l’effort de défense.
Invitée de la matinale de Public Sénat, Valérie Hayer est revenue sur le réarmement de l’Europe et la situation en Ukraine. La présidente du groupe Renew à Bruxelles plaide pour un emprunt européen sur le modèle de ce qui avait été fait pendant le Covid.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, propose de financer une bonne part de son plan de 800 milliards d’euros en déclenchant la clause dérogatoire du pacte de stabilité et de croissance, qui permet de ne pas respecter les règles des 3 % de déficit, le temps de faire face à des dépenses exceptionnelles. Le sujet est discuté par les chefs d’Etat européen à Bruxelles.
Invité de notre matinale, l’eurodéputé Renew a défendu un « changement de logiciel » européen sur les questions de défense et de politique étrangère pour exister entre les sphères d’influence des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Une intégration européenne plus poussée qui pourrait aller jusqu’à « l’unification continentale. »
La Commission européenne a présenté il y a dix jours sa feuille de route pour l’agriculture et l’alimentation. Elle entend marquer une rupture avec les objectifs environnementaux issus du Pacte vert de 2019. On en débat cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, Public Sénat et LCP.
La France continue de s’opposer à l’accord de libre-échange du Mercosur, conclu par la Commission européenne avec plusieurs pays d’Amérique du Sud en décembre. « On continue de se mobiliser avec nos partenaires pour avoir une minorité de blocage et refuser cet accord en l’état », a indiqué Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, ce mercredi lors de sa visite au Salon de l’Agriculture. Selon lui, plusieurs pays, dont l’Italie et la Pologne, « partagent les préoccupations » françaises sur le texte.
Alors que l’arrivée de Donald Trump, qui a lancé des discussions avec Poutine sur l’Ukraine, bouleverse les relations internationales, les Européens peinent à exister dans un monde où les alliances paraissent bouleversées. Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po et spécialiste des relations internationales, donne son analyse sur la situation.
Ce 23 février, les Allemands sont appelés à renouveler les 630 membres du Bundestag, dans le cadre d’élections législatives anticipées. Un scrutin déterminant, qui permettra de désigner un nouveau chancelier et un nouveau gouvernement. On fait le point sur les enjeux du vote avec Paul Maurice, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes.
Alors que s'achève le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle, l’ex commissaire européen Thierry Breton était invité de l’émission Ici l’Europe. Interrogé par Caroline de Camaret de France24 il met en avant les atouts du continent dans la course effrénée au développement de l’intelligence artificielle.
5 ans tout juste après leur sortie de l'UE, les Britanniques sont à l'heure du bilan : 55% d'entre eux disent aujourd'hui regretter le Brexit, loin des bénéfices promis. Le retour au pouvoir des travaillistes, en juillet, s'accompagne d'une volonté de "réinitialiser" les relations avec le Continent. Les 27 y sont prêts, mais pas à n'importe quelles conditions. Jusqu'où ce rapprochement pourrait-il aller ? Débat et décryptage dans "Ici l'Europe", avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew), Victor Negrescu (S&D) et l'ancien député britannique Dominic Grieve (Conservateur).
Donald Trump a été officiellement investi comme le 47ᵉ président américain lundi. Lors de son discours au Capitole, le dirigeant a de nouveau réitéré ses menaces commerciales et annoncé la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la Santé. « L’Union est européenne est divisée. Et c’est le jeu de Donald Trump de la diviser encore plus », analyse le président (LR) de la Commission des affaires européennes au Sénat Jean-François Rapin, invité de Public Sénat ce mardi.
Officiellement investi ce lundi comme président des États-Unis, Donald Trump inquiète une partie de ses alliés européens, à la fois sur le plan géopolitique comme le plan économique. Quelle position l’UE doit-elle adopter face à ce nouveau rapport de force ? Plusieurs experts en débattaient au Sénat mercredi 15 janvier. Si la nécessité de conserver des liens importants avec l’allié américain est mise en avant, plusieurs d’entre eux appellent à une transformation majeure de la relation transatlantique.