Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, l’Union européenne veut intensifier la pression sur le régime de Vladimir Poutine en adoptant un nouveau train de sanctions. Une centaine de personnes et 87 entreprises sont dans le viseur de Bruxelles. Pour le général Dominique Trinquant, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, ces sanctions sont nécessaires, mais pas suffisantes.
Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, sera à Paris ce vendredi 16 février pour signer avec Emmanuel Macron un accord de sécurité entre la France et l’Ukraine. Il s’agit de la troisième visite du président ukrainien en France depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022.
Dimanche 11 février, l’ancien président américain Donald Trump affirmait qu’en cas de réélection, les Etats-Unis ne viendraient pas au secours si une agression devait avoir lieu contre un pays membre de l’OTAN. Davantage un bluff qu’une réelle éventualité, pour le général Dominique Trinquand.
Une délégation de sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat s’est rendue en Kiev à l’approche des deux ans du conflit. Une visite politique et symbolique à l’heure où l’Ukraine s’inquiète du recul du soutien de ses alliés en matière d’armement et de munitions. A Kiev, Fabien Recker, Maksym Zaitsev et Jonathan Dupriez ont suivi le déplacement.
Des sénateurs de la commission des affaires étrangères pressent le gouvernement d’intensifier le soutien militaire à l’Ukraine, en particulier dans la fourniture de munitions et d’équipements de pointe. Car le temps joue en faveur des Russes, selon leur rapport, fruit d’échanges avec des interlocuteurs hauts placés en Ukraine fin décembre.
Invité de « Bonjour chez vous » ce jeudi 18 janvier, le commissaire européen au marché intérieur s’est voulu optimiste sur la capacité de l’Union européenne à accélérer pour renforcer sa défense commune et aider l’Ukraine.
Affaiblie et en difficulté sur le front face à la Russie, la société ukrainienne tient toujours le choc au prix de souffrances immenses. Reportage à Kiev de Fabien Recker, Maksym Zaitsev et Jonathan Dupriez.
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage pour un deuxième hiver consécutif, Public Sénat fait le point sur ce qui a changé cette année dans la société russe. Pour le général Dominique Trinquant, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, 2023 est « l’année des rebonds » pour Vladimir Poutine.
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage pour un deuxième hiver consécutif, Public Sénat fait le point sur ce qui a changé cette année dans la société russe. Pour Françoise Daucé, directrice de recherche à l'EHESS et directrice du Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC), la Russie traverse actuellement une transformation historique.
Alors que l’attention des puissances mondiales se concentre sur le conflit au Proche-Orient, la guerre en Ukraine se poursuit loin des caméras. Les États membres de l’Union européenne continuent de soutenir l’armée ukrainienne même s’ils ne sont pas tous d’accord sur la stratégie à adopter. Le soutient aux forces ukrainiennes est-il en train de marquer le pas ? C’est le débat de l’émission Ici l’Europe.
Jeudi 26 octobre, à Bruxelles, les chefs d’État et de gouvernement ont établi une position commune sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les 27 demandent « des couloirs et des pauses humanitaires » à Gaza. Un consensus qui peine à apparaître au sujet de la guerre en Ukraine.
Ce jeudi 21 septembre, le gouvernement polonais a annoncé l’arrêt des livraisons d’armes vers l’Ukraine. En cause, la fin de l’interdiction de l’exportation des céréales d’Ukraine vers les pays de l'Union européenne. Une mesure à laquelle s’opposent la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne pour des raisons économiques, mais aussi pour des motifs de politique interne. Explications avec Dorota Dakowska, professeure de science politique à Sciences Po Aix et spécialiste des pays d’Europe centrale et orientale.