Philippe Bonnecarrère, sénateur du Tarn a déposé ce jeudi 6 juillet au nom du groupe Union centriste, deux propositions de loi visant à « se prémunir d’une immigration du fait accompli, et à instaurer une stratégie migratoire efficace, crédible et respectueuse des engagements de la Nation ». Une façon de montrer à leurs alliés Les Républicains - qui ont déposé leurs propres propositions de loi -qu’il faudra compter sur les centristes pour réussir à faire voter un texte sur l’immigration à la rentrée, alors que le gouvernement ne cesse de reporter son projet de loi. Entretien
Invité d’Europe 1, le président du Sénat, Gérard Larcher, s’est prononcé en faveur d’un texte sur l’immigration, mais en reprenant les conditions de LR. Gérard Larcher juge nécessaire de réguler les flux migratoires et relance le bras de fer avec l’exécutif.
Le député (Rassemblement national) de la Somme est convaincu que le durcissement du projet de loi immigration, porté par la droite sénatoriale, ne survivra pas à la lecture à l’Assemblée nationale et deviendra un « texte Frankenstein ».
La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni est reçue officiellement, ce 20 juin, pour la première fois par le président de la République française. Neuf mois après l’entrée en fonction de Giorgia Meloni, les rapports entre la France et l’Italie se sont considérablement tendus, laissant naître plusieurs conflits.
Invité ce lundi de la matinale de Public Sénat, Nicolas Dupont-Aignan a réclamé un référendum sur l’immigration. Le souverainiste, qui demande un tour de vis en matière de politique migratoire, se dit favorable à une sortie de l’UE si la renégociation des traités n’est pas possible.
Au moment où au moins 78 migrants, qui tentaient de rejoindre l’Europe, ont péri au large de la Grèce, l’Union se voit une nouvelle fois confrontée au défi migratoire. Si, après des années de blocage, les 27 Etats membres européens sont parvenus à un accord en vue d’une réforme du Pacte asile et immigration, de fortes divergences persistent sur la question migratoire.
Invité de notre matinale, Bruno Retailleau a estimé que le projet de loi immigration du gouvernement ne pourrait pas passer sans 49.3 à l’Assemblée nationale. Le président du groupe LR a laissé une porte ouverte au gouvernement si celui-ci « venait » sur le terrain de la droite en laissant planer la menace d’une motion de censure.
Jeudi dernier, les ministres de l’Intérieur de l’Union Européenne ont adopté un projet de réforme du droit d’asile à l’échelle européenne. Les demandes d’asile jugées comme ayant le moins de chance d’aboutir seraient traitées aux frontières de l’UE, et les demandeurs d’asile placés en centre de rétention. Il prévoit aussi une répartition du traitement des demandes entre les Etats-membres, sous peine de compensation financière. Mais cette réforme est encore soumise à de nombreuses négociations.
Invité de notre matinale, Sylvain Maillard est revenu sur le projet de loi Immigration du gouvernement et la difficulté de trouver un terrain d’entente avec LR. D’après le député Renaissance, faire des concessions à la droite risquerait de faire perdre des votes au sein de la majorité, sans être sûr que les LR suivent, puisque le groupe à l’Assemblée est « désuni. » Il appelle donc à essayer de convaincre sur la base du texte actuel.
Alors que la droite cherche à peser dans le débat sur l’immigration, les groupes LR à l’Assemblée nationale et au Sénat souhaitent, comme Edouard Philippe, revenir sur un accord entre la France et l’Algérie facilitant l’obtention de titres de séjour pour les ressortissants algériens. Signé en 1968, six ans après la fin de la guerre d’Algérie et la signature des accords d’Evian, cet accord international instaure un régime favorable aux ressortissants algériens pour s’installer en France, mais concrètement, que contient cet accord ?
Invité de la matinale de Public Sénat ce vendredi 9 juin, le député LFI Alexis Corbières a raillé les réactions précipitées à l’attaque d’Annecy par certains responsables politiques de droite. LR notamment, qui est en pleine offensive contre la politique migratoire du gouvernement depuis plusieurs semaines.
L’heure est à l’émotion au sein de la classe politique après l’attaque à l’arme blanche à Annecy qui a fait six blessés dont plusieurs enfants jeudi 8 juin. Sur les réseaux sociaux, certains responsables politiques à droite ont néanmoins utilisé le profil du suspect pour dénoncer la politique migratoire du gouvernement. Interrogés par Public Sénat, deux sénateurs de Haute-Savoie appellent à la retenue et condamnent les tentatives d’instrumentalisation.