Emmanuel Macron a annoncé lundi soir, à l’issue d’un conseil de défense consacré à l’influence de la confrérie des Frères musulmans en France, un élargissement des sanctions financières contre les structures accusées de pratiquer « l’entrisme » islamistes. Le chef de l’Etat espère qu’un nouveau texte législatif pourra entrer en vigueur avant 2026. Au Sénat, les élus qui ont travaillé sur ce sujet réclament des mesures qui concernent davantage « le quotidien », mais aussi des dispositifs européens.
Sur la centaine de femmes et d’enfants de nationalité française encore détenus par les Kurdes depuis la chute du groupe Etat islamique, ils sont une vingtaine à réclamer un rapatriement. Parmi eux, de jeunes majeurs, internés lorsqu’ils étaient encore des adolescents. De retour de Syrie, une délégation d’avocats et d’associatifs dénonce l’inertie des autorités françaises.
Réagissant à une proposition de Gabriel Attal, le chef de file des écologistes du Sénat estime que « l’on s’attaque à nos lois républicaines pour stigmatiser une seule religion ». L’ex-Premier ministre souhaite notamment interdire le voile chez les moins de 15 ans.
Le parti Renaissance que dirige l’ancien Premier ministre Gabriel Attal souhaite interdire le port du voile dans l’espace public pour les mineurs de moins de 15 ans et propose également une seconde loi séparatisme.
Un rapport sur les Frères musulmans commandé par l’exécutif et révélé ce mardi par le Figaro souligne le poids important de l’organisation en France. Depuis toujours, les Frères musulmans ont suscité de nombreuses interrogations et nourri bon nombre de fantasmes. Mais d’où vient cette organisation ? Et quelle est son influence en France et dans le monde ? Eléments de réponse.