Pouvoir d’achat, salaire, énergie, Gaza… Le « Nouveau Front populaire », qui rassemble les principaux partis de gauche, a dévoilé les mesures-clés de son programme commun de gouvernement en cas d’accession au pouvoir à l’issue des législatives anticipées.
Les négociations entre les différents partis de gauche pour une union en vue des élections législatives ont trouvé une issue ce jeudi 13 juin en fin de journée. Retour sur des tractations mouvementées.
Les partis de gauche se sont accordés pour ventiler, entre chaque formation, la majeure partie des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. Les sortants devraient être automatiquement investis, malgré quelques cas litigieux aux yeux des socialistes.
Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité les 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. LFI conserve le plus gros contingent, mais cède néanmoins une centaine de circonscriptions aux socialistes.
Alors que les négociations autour d’un accord de gauche pour les législatives se poursuivent, les sénateurs socialistes estiment que le score réalisé par Raphaël Glucksman aux élections européennes doit placer le PS en première ligne par rapport à LFI. Auprès de Public Sénat, Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, assure que le principe d’un « rééquilibrage » dans l’attribution des circonscriptions a été acté par les autres formations.
Quelques mois après la fin de la Nupes, la prise à partie de Raphaël Gluckmann tête de liste socialiste-Place Publique lors d’un rassemblement du 1er mai à Saint-Etienne, relance le débat sur l’existence de « deux gauches irréconciliables ». Entre stratégie électorale et concurrence pour l’électorat de gauche, l’union semble plus lointaine que jamais.
Après la levée du blocage du campus parisien de Sciences Po par des étudiants pro-palestiniens, la direction de l’établissement a organisé ce jeudi un débat « démocratique » sur le rôle que doit tenir l’établissement face au conflit au Proche-Orient. En parallèle, le mouvement a commencé à essaimer dans d’autres établissements.
Interrogée dans le cadre des questions au gouvernement au Sénat sur les mobilisations propalestiniennes à Sciences Po, la ministre de l’enseignement supérieur a défendu la nécessité de « veiller au respect du cadre républicain », tout en permettant un espace « pour avoir du vrai débat et de la controverse ». A ce titre, elle annonce réunir les présidents d’université ce jeudi 2 mai, afin de bâtir un calendrier.
Alors que Sciences po a choisi la voix de la négociation avec les étudiants propalestiniens qui bloquent l’établissement, la présidente de la région Île-de-France a annoncé lundi suspendre les fonds publics que le conseil régional alloue chaque année à la célèbre école. L’élue estime que la communauté éducative a cédé devant « une minorité de radicalisés ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le coordinateur de la France Insoumise est largement revenu sur les accusations qui touchent son parti. La cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot doit être auditionnée, demain, pour apologie du terrorisme tandis que Jean-Luc Mélenchon est visé par une plainte du gouvernement pour injures publiques.
Invitée ce vendredi 26 septembre de Public Sénat, la tête de liste LFI pour les élections européennes a assumé de mener une campagne largement centrée sur le conflit israélo-palestinien. « Toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux droits humains devraient être dans la rue à nos côtés », assure-t-elle.
Retour sur le premier débat des européennes, qui a opposé huit candidats pour le Parlement européen jeudi 14 mars. Interrogés par Public Sénat, plusieurs politologues et spécialistes de communication politique décryptent ce que cet évenement dit du début de la campagne électorale.