Les officines aussi sont mobilisées en cette journée de grève afin de dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques, actée au début du mois d’août.
Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.
Une semaine après « Bloquons Tout », la journée de mobilisation du jeudi 18 septembre s’annonce plus suivie encore. Laurent Nuñez s’inquiète d’une possible infiltration de plusieurs centaines, voire de milliers de « radicaux » au sein des cortèges à Paris.
Jeudi 18 septembre, de nombreux secteurs devrait être impactés par les appels à la grève lancés par l’intersyndicale contre les mesures d’austérité qui pourraient figurer dans le budget 2026. De fortes perturbations sont à prévoir à la SNCF et dans le secteur de l'éducation. Le mouvement s’annonce également très suivi du côté des pharmacies.
Les autorités s'attendent à une mobilisation plus importante pour la journée d'action intersyndicale prévue jeudi que lors du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre. Le ministre des transports a annoncé lors d’un point presse un trafic « beaucoup plus perturbé à la RATP », qu’à la SNCF.
Lycées barricadés, axes routiers bloqués et rassemblements essaimés dans la capitale, Paris a vu naitre des centaines d’initiatives de mobilisation, rapidement contenues par les forces de l’ordre qui ont procédé à l'interpellation de 199 personnes. Divers élus de gauche étaient présents aux côtés des manifestants.
Des premiers blocages et manifestations ont été recensés en France aux premières heures de la journée de mobilisation, qui a lieu au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre, faisant suite à la démission de François Bayrou.
Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.