Invité de notre matinale, Henri Leclerc, le président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme, est revenu sur les heurts des dernières nuits, survenus après la mort du jeune Nahel à Nanterre ce 27 juin. L’ancien avocat y voit une manifestation de solidarité, et appelle à réformer la loi de 2017 sur l’usage des armes, « interprétée » par les policiers « presque comme un permis de tuer. »
Ce jeudi 29 juin le procureur de Nanterre, Pascal Prache a tenu une conférence de presse. Il a précisé et a apporté de nouveaux éléments sur les circonstances de la mort de Nahel, ce jeune de 17 ans tué par le tir d’un policier. Il annonce à cette occasion l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide volontaire, le parquet considérant que « les conditions légales de l’usage des armes ne sont pas réunies », ce qui exclut la légitime défense.
Interrogée par les sénateurs Pierre Laurent (PCF) et Patrick Kanner (PS), Elisabeth Borne est revenu sur la mort de Nahel, ce 27 juin à Nanterre, tué par un policier lors d’un contrôle routier. La Première ministre a appelé à l’apaisement par l’action de la Justice, mais a concédé une intervention « manifestement » pas conforme « aux règles d’engagement des forces de l’ordre. »
Invité ce mercredi 28 juin de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy a réagi à la mort d’un adolescent de 17 ans à Nanterre, tué par un policier pour un refus d’obtempérer. L’élu, qui appelle la justice « à faire toute la lumière sur les circonstances de cet événement », a également tenu à épingler le comportement de la victime.
La loi de programmation de la Justice prévoit la possibilité d’activer à distance un téléphone pour recueillir les données de géolocalisation et capter images et sons dans le cadre d’enquêtes terroristes ou concernant le grand banditisme. Mais pour le Sénat, comme pour le Conseil d’Etat, les garanties apportées par l’exécutif en matière de libertés individuelles sont encore insuffisantes.
Alors que les mouvements sociaux semblaient perdre de l’ampleur depuis la promulgation de la loi contre la réforme des retraites, le 1er mai a été marqué par une mobilisation historique des Français. La CGT a recensé plus de deux millions de manifestants à travers l’Hexagone. Mais si la fête du Travail a été l’occasion pour le peuple d’exprimer pacifiquement son ras-le-bol, elle a également été ternie par de nombreux débordements et violences.
L’Assemblée nationale pourrait mettre en place une commission d’enquête parlementaire sur les violences qui ont émaillé les dernières manifestations en France. Invitée de Public Sénat et LCP, la députée Renaissance Violette Spillebout répond aux critiques de la gauche, qui reproche à la majorité de laisser de côté les violences policières.
Le sénateur PS Jérôme Durain a suivi une brigade de la BRAV en tant qu'observateur lors de la manifestation parisienne du 1er mai. Nos journalistes, Marion Vigreux et Jonathan Dupriez, l'ont filmé toute la journée et ont recueilli son témoignage, dans le cadre d'un documentaire de Fabien Recker. Le sénateur socialiste n’a pas constaté de débordement, mais attend de contextualiser son observation « à froid » dans le cadre d’un « débat » sur le maintien de l’ordre.
Invité de notre matinale, Jérôme Guedj est revenu sur les violences qui ont émaillé les cortèges du 1er mai ce lundi. Le député socialiste condamne l’attitude des black blocs, « idiots utiles du gouvernement », et pose la question de l’arsenal juridique à la disposition de l’Etat pour « prévenir » leurs agissements.