Invitée de notre matinale, Agnès Firmin Le Bodo est revenue sur le futur projet de loi sur la fin de vie, qui devrait bien être présenté en conseil des ministres à la rentrée. La ministre en charge du dossier continue à défendre « l’ouverture du droit » à « l’aide active à mourir », sans encore préciser s’il s’agira de l’euthanasie ou de la fin de vie. L’accès aux soins palliatifs sera aussi abordé dans la loi.
Quelques mois après avoir présenté son plan d’action visant à stabiliser le nombre de malades chroniques sans médecin traitant, le ministre de la Santé a annoncé sur les chaînes parlementaires que 53 000 patients sur 720 000 ont déjà trouvé un professionnel de santé.
Invité de notre matinale, Jean-Christophe Combe est revenu sur le plan du gouvernement sur l’accueil d’enfants en crèche, censé lever l’un des freins importants à l’emploi. Le ministre des Solidarités fera aussi des annonces sur une « grande réforme du bien vieillir » avant le 14 juillet prochain.
Face à un fort taux de non-recouvrement, Emmanuel Macron a annoncé, ce lundi, que l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants pourrait être payée « immédiatement », en carte ou en liquide. Une mesure considérée comme inefficace, même à droite, et critiquée par les syndicats de policiers. À gauche, on dénonce une surenchère dans les politiques répressives.
La sénatrice de Gironde s’est émue de l’agression subie par une petite fille et sa grand-mère en plein cœur de Bordeaux lundi. Lors de la séance de questions d’actualité au gouvernement, Nathalie Delattre a ainsi apostrophé le ministre de la Santé et de la Prévention afin d’ériger la psychiatrie au titre de « grande cause nationale ».
Invitée d’ExtraLocal, Dominique Faure a défendu le plan « France Ruralité », présenté ce jeudi avec la Première ministre. Concernant la lutte contre les déserts médicaux, la secrétaire d’Etat à la ruralité a rappelé le déploiement de 100 médicobus, mais se dit défavorable à une mesure coercitive pour obliger des médecins à s’installer en zone sous-dense.
Ce jeudi, le Sénat a voté à l’unanimité une proposition de loi portée par la sénatrice Sonia de La Provôté (Union centriste) en faveur de la création d’un registre national des cancers. Le but est de faire le décompte exhaustif de l’ensemble des cas de cancers sur le territoire national afin de lutter au mieux contre ce fléau.
Ce lundi, débutent à l’Assemblée nationale, les débats autour de la proposition de loi du député Frédéric Valletoux concernant l’accès au soin et l’installation des médecins sur les territoires sous-dotés. Le député socialiste Guillaume Garot propose d’obliger les nouveaux médecins à s’installer dans des zones blanches. Une mesure soutenue par la NUPES, qui divise aussi le Sénat.
Alors que le gouvernement doit annoncer une nouvelle étape de sa stratégie nationale pour l’autisme, trois sénateurs publient 12 recommandations pour une meilleure prise en charge de toutes les personnes atteintes de troubles du neuro-développement (TND), tels que l’autisme, l’hyperactivité ou encore la dyslexie.
La Première ministre a annoncé ce jeudi vouloir consacrer plus de 5 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat à l’ouverture de places supplémentaires en crèche. Du côté du Sénat, les élus saluent le discours volontariste d’Elisabeth Borne tout en questionnant sa faisabilité au regard des pénuries de personnels et des charges qui incombent déjà aux collectivités.
Auditionné par la commission d’enquête sur les pénuries de médicaments, Alain Fischer a pointé les prix très élevés pratiqués par l’industrie pharmaceutique sur les médicaments innovants. Le professeur de médecine au Collège de France est formel : les prix pratiqués sont « intenables » et pas justifiés par la situation financière des entreprises, et sans remise à plat, le secteur « va dans le mur. »
Auditionnée pour la deuxième fois par les sénateurs de la commission d’enquête sur les pénuries de médicament, Audrey Derveloy la présidente de Sanofi France accompagnée de Philippe Charreau, directeur des Affaires Industrielles, a répondu aux sénateurs sur la stratégie de l’entreprise. Les deux dirigeants ont justifié la suppression de 135 postes sur les sites d’Aramon et de Sisteron et l’arrêt de la production en France de 13 principes actifs de médicaments.