Alors que le gouvernement a commencé à défendre son projet de loi d’habilitation à réformer le droit du travail au Sénat, les chiffres du chômage pourraient jouer en sa faveur puisqu'il a baissé de 0,3% en juin.
Le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre du travail, Muriel Pénicaud, ont rencontré pour la dernière fois de la saison, mardi 25 juillet, les partenaires sociaux, avant la présentation, fin août, des ordonnances sur le code du travail.
Pour le deuxième jour de discussion sur le projet de loi d’habilitation, les sénateurs communistes avaient prévu de marquer le coup. Brandissant leurs pancartes fustigeant un accord « pour le Medef » et dénonçant un « coup de force social », ils ont voulu marquer plus encore leur opposition au texte sur le renforcement du dialogue social.
En pleine polémique sur la baisse des APL, le sénateur LR, Philippe Dallier, rapporteur du budget du logement au Sénat a rappelé que cette décision était celle de l’actuel gouvernement.
Ce mardi, la séance publique sur le projet de loi d’habilitation s’est ouverte sur le report de l’impôt à la source, qui figure à l’article 9 du texte sur le renforcement du dialogue social. Des amendements visant à sa suppression avaient été déposés mais aucun d’eux n’a été adopté.
Pour sa dernière présidence de séance, le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a reçu une standing-ovation de tout l’hémicycle. « Marseille, par-dessus tout, c’est vous-même » lui a rendu hommage le président du Sénat, Gérard Larcher.
Les élections de septembre vont-elles bousculer les rapports de force au Sénat ? Quatre sénateurs livrent leur lecture du scrutin à venir et leurs pronostics.
Deux sénatrices de la commission de la culture présentaient, ce mardi, leurs propositions pour améliorer l’accès à la culture des personnes handicapées. « Notre propos était de vérifier l’accès des personnes en situation de handicap à la création et à la pratique artistique » précise Brigitte Gonthier-Maurin coauteure du rapport.
Ce lundi se tenait au Sénat la première séance publique sur le projet de loi d’habilitation. La discussion générale sur le texte a une fois encore démontré tant la détermination du gouvernement à faire passer sa réforme avec l’appui de la droite et du centre, que l’opposition des communistes et des socialistes sur la méthode comme sur le fond. Les deux motions déposées par le groupe communiste ont été rejetées.