C’est l’une des rares missions du budget épargné par les coups de rabot. Samedi, la Haute assemblée a adopté le budget de la Défense en hausse de 3,3 milliards d’euros, conformément à la trajectoire de la loi de programmation militaire 2024-2030.
Vendredi soir, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2025. Alors que le projet de loi initial prévoyait déjà une baisse de 300 millions par rapport à 2024, un amendement de dernière minute du gouvernement proposait un nouveau coup de rabot de 285 millions. Les sénateurs s’y sont opposés à la quasi-unanimité.
Elon Musk le milliardaire américain et propriétaire du réseau social X soutient activement la campagne du parti d’extrême droite AFD pour les prochaines élections allemandes et défie la régulation du numérique en Europe. Alors que peut faire l’Union européenne face à cet allié de Donald Trump ? On en débat dans l’émission Ici l’Europe sur France 24, Public Sénat et LCP.
Dans le cadre de l’examen du budget, la majorité sénatoriale a voté une baisse de crédits de 80 millions d’euros pour l’audiovisuel public, qui touchera surtout France Télévisions et Radio France. Le fruit d’un compromis avec Rachida Dati, qui visait 100 millions d’euros d’économies. Selon la ministre de la Culture, ce coup de rabot est la conséquence « de l’accord qui a pu être obtenu avec d’autres formations politiques », autrement dit le PS.
Sénateur de la Drôme pendant 10 ans, ministre de l’Agriculture et récemment nommé ministre d’Etat à Monaco, Didier Guillaume est décédé ce 17 janvier. La classe politique lui rend hommage. Patrick Kanner, qui lui a succédé à la présidence du groupe socialiste en 2018, se dit « sous le choc ».
Les modifications de dernière minute apportées par le gouvernement sur le budget de la culture ont semé le trouble parmi les sénateurs, qui ont néanmoins adopté les crédits proposés ce vendredi 17 janvier. Au cours des débats, les élus ont voté la création d’un fonds d’urgence, à destination du spectacle vivant et de la création artistique, ainsi qu’une baisse de 35 millions d’euros des crédits du Pass culture.
Jeudi, à l’Assemblée nationale, le Parti socialiste s’est démarqué du reste des formations politiques qui composent le Nouveau Front Populaire en choisissant de ne pas voter la censure du gouvernement Bayrou, provoquant l’ire des Insoumis qui semblent les exclure de fait du NFP.
Le Premier ministre a listé ses compromis budgétaires, dans une lettre adressée aux présidents des groupes socialistes. Plusieurs renoncements à des mesures d’économies proposées par son prédécesseur Michel Barnier, visaient à s’assurer que ces derniers ne votent pas la censure.
Plusieurs participants à la première réunion sur le système de retraite pressent le gouvernement de ne pas inclure dans les discussions la question des pensions des agents du public. Les organisations syndicales se montrent par ailleurs inflexibles sur l’abrogation de l’âge de départ à 64 ans.
Ce 17 janvier, le cabinet de sécurité du gouvernement israélien a validé l’accord de cessez-le-feu, conclu avec le Hamas dans la bande de Gaza. Un conseil des ministres doit se réunir dans la foulée pour donner son accord final, qui ouvrira la voie à la libération au début de la trêve dimanche 19 janvier, et la libération le même jour des premiers otages.
Lundi, Donald Trump redeviendra officiellement le 47e président des Etats-Unis, après sa victoire sur Kamala Harris le 6 novembre dernier. Voici le programme de cette journée très codifiée.
À l'issue d'une première réunion des partenaires sociaux sur l'évolution du système de retraites, ce 17 janvier, le Premier ministre se montre confiant. Il donne rendez-vous à « la fin mai » pour d’éventuels propositions consensuelles visant à améliorer le système.
Alors que le « conclave » des partenaires sociaux sur la réforme des retraites s’ouvre ce vendredi, Jérôme Guedj pose les conditions d’une censure des socialistes à la suite des négociations. Pour le député, la question de l’âge légal reste « la clé de voute » du débat. Si le Premier ministre ne propose pas au Parlement de revenir dessus, il risque la censure.
L’ancienne ministre des Droits des femmes actuelle sénatrice socialiste, Laurence Rossignol a déposé une proposition de loi, cosignée par l’ensemble des collègues de son groupe. Elle vise à reconnaître « les souffrances physiques et morales » infligées par une « législation prohibitionniste » avant 1975, date de l’adoption de la loi Veil. Le texte sera examiné en séance publique le 20 mars.
Les sénateurs ont supprimé le service national universel, promesse d’Emmanuel Macron, reversant 80 des 100 millions d’euros économisés sur les crédits du sport. Alors que ces derniers sont déjà en baisse, la ministre a tenté de défendre une économie supplémentaire de 34 millions d’euros. Les sénateurs l’ont rejetée, l’accusant de vouloir « sacrifier le sport ».
C’est l’une des missions du budget les plus mise à contribution pour redresser les finances du pays. Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, les sénateurs ont voté, pour certains « à contrecœur », une diminution de plus d’un tiers du budget de l’aide publique au développement.
Adopté par tous les bancs du Sénat, dans le cadre de la reprise de l’examen du budget, l’amendement de l’écologiste Yannick Jadot vise à permettre à l’Etat d’avoir un droit de véto sur certaines décisions de l’entreprise, face à la crainte de la voir partir aux Etats-Unis. Le vote reste cependant symbolique, car la mesure est « juridiquement impossible » en l’état, comme l’explique Claude Raynal, président de la commission des finances.
Le Sénat a achevé ce jeudi 16 janvier l’examen des crédits accordés aux collectivités, et qui avait été entamé avant la censure du gouvernement Barnier. Avec le soutien du nouveau ministre François Rebsamen, les élus ont amendé la plupart des dispositifs d’économie initialement prévus, notamment le fonds de réserve des collectivités, pour limiter la pression financière sur les territoires.
Ce 20 janvier, le président démocrate va céder le pouvoir à Donald Trump. Avant de quitter la Maison Blanche, il s’est adressé une dernière fois aux Américains. Un discours à la tonalité grave, mais qui porte aussi « un message d’espoir », insiste Maxime Chervaux, professeur agrégé à l’Institut français de géopolitique et spécialiste des États-Unis.
En augmentant le niveau des cotisations, les complémentaires santé s’étaient préparées à la hausse de leur prise en charge du prix des consultations, voulue par Michel Barnier. François Bayrou a cependant indiqué qu’il renonçait à diminuer la part prise en charge par la Sécurité sociale. Le gouvernement cherche désormais à récupérer l’argent.