Lors de son discours au Congrès des Maires ce mardi, Emmanuel Macron s’est prononcé contre l’interdiction des listes communautaristes aux élections. Une proposition de loi du sénateur Bruno Retailleau, qui y voit une « démission » de l’État.
Auditionnée sur le budget alloué à son ministère, la ministre de la Transition écologique et solidaire s’est vue réclamer des moyens pour sécuriser les ponts en France. Après l’effondrement d’un pont dans le Tarn, les sénateurs espèrent se faire entendre.
On pensait l’entendre sur les collectivités. Mais Emmanuel Macron a aussi, et surtout, parlé laïcité, sécurité, écologie ou social, devant le congrès des maires. Une forme de discours de politique général de mi-mandat, qui ne dit pas son nom.
Devant les maires de France, Emmanuel Macron s'est prononcé contre l’interdiction des listes communautaristes. Une proposition de loi portée par le chef de file de la droite sénatoriale, Bruno Retailleau. Le président annoncera des mesures de lutte contre le communautarisme dans les prochaines semaines.
Le président de l’Association des maires de France a soufflé le chaud et le froid, lors de son discours devant le président de la République. Le maire de Troyes a rappelé que, sur de nombreux sujets, l’État pourrait s’appuyer sur les maires. Ombre au tableau : la réforme de la fiscalité locale.
Au cours d’un discours résolument séducteur, devant le Congrès des maires, Emmanuel Macron est revenu sur deux points de fractures : la suppression de la taxe d’habitation et les baisses de dotations. Le président de la République laisse entrevoir des améliorations dans le système des dotations.