Le PS, Les Ecologistes et le PCF se voient ce midi pour une réunion de calage, avant d’être reçus ce mardi après-midi par Emmanuel Macron. Soit une réunion du NFP, mais sans LFI, qui a refusé de participer aux rencontres avec le chef de l’Etat. L’objectif est d’« avancer unis dans ce rapport de force », explique un responsable socialiste.
Le projet de loi, déposée en urgence pour reconduire temporairement le budget 2024 au début de l’année prochaine, commence son parcours législatif le 11 décembre à l’Assemblée nationale.
L’annonce d’Ursula von der Leyen sur la fin des négociations de l’accord Mercosur, vendredi, est intervenue alors que la France est toujours farouchement opposée à sa mise en œuvre. La ministre démissionnaire déléguée au commerce extérieur, Sophie Primas, enjoint désormais « à ne pas lâcher une seconde » pour trouver une minorité de blocage avec d’autres pays européens afin d’empêcher la ratification du texte.
Invitée de la matinale de Public Sénat ce mardi 10 décembre, la ministre démissionnaire déléguée au commerce extérieur Sophie Primas appelle à nommer rapidement un Premier ministre pour rassurer les acteurs économiques en France. « Personne ne bouge, personne n’embauche, personne n’investit. Tout le monde est terrorisé et paralysé », s’est-elle inquiétée.
En quête d’un Premier ministre, le Président de la République a invité à l’Elysée les cadres des forces politiques, hors RN et LFI, ce mardi 10 décembre. Objectif : construire une nouvelle méthode autour d’une « plateforme programmatique ».
Un projet de « loi spéciale » sur le budget, qui vise à reconduire les choix budgétaires et fiscaux de l’année 2024 et permet à l'Etat de lever l'impôt à partir du 1er janvier, sera présenté en conseil des ministres mercredi, a indiqué l'Elysée.
Alors que le PS fait un pas vers le socle commun, en proposant un pacte de non-censure pour sortir du blocage à l’Assemblée, LFI dénonce une trahison. Reçus par Emmanuel Macron ce lundi, les écologistes saluent la proposition du Président d’une réunion commune à plusieurs partis. Les communistes assument la main tendue.
Après 24 ans de pouvoir, Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive éclair du groupe islamiste Hayat Tahir Al-Sham. Une large partie du pays est désormais aux mains d’une coalition de rebelles, aux soutiens et intérêts divergents. De la Turquie à l’Iran, en passant par Israël, tour d’horizon des enjeux de la chute du régime Assad, qui bouleverse les équilibres régionaux.
Dans l’attente d’un nouveau gouvernement, le Parlement ne peut pas pour le moment prolonger les règles souples dans l’utilisation des titres restaurants dans les supermarchés, instaurées en 2022. Un désaccord se dessine par ailleurs entre députés et sénateurs sur les modalités, ce qui nécessitera une commission mixte paritaire. Il pourrait donc être impossible pour les Français de payer certains articles alimentaires de consommation courante avec leurs tickets au 1er janvier.
En quête d’un Premier ministre, Emmanuel Macron a reçu les Ecologistes ce lundi 9 décembre. A la sortie de l’entrevue, Marine Tondelier a assuré que son parti serait « autour de la table » avec les différentes forces politiques pour échanger sur une « plateforme programmatique » voulue par le Président de la République.
Lors d’un hommage à Robert Badinter organisé au Sénat par l’Institut François Mitterrand et le groupe socialiste de la Haute assemblée, François Hollande est revenu sur l’un des regrets de son quinquennat : ne pas avoir utilisé la force contre Bachar al-Assad en 2013.
La fuite du président syrien Bachar al-Assad, chassé par les rebelles islamistes en dépit du soutien de la Russie, rebat les cartes au Moyen-Orient. Pour le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, cette situation illustre l’affaiblissement d’une Russie incapable de maintenir ses ambitions internationales, car vampirisée par la guerre qu’elle a déclenchée en Ukraine.
Chef de file des rebelles du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Abou Mohammad al-Joulani a mené l’offensive victorieuse de son groupe vers Damas, où il a fait chuter ce week-end Bachar al-Assad de son règne long de 24 ans. Un temps relié à Daesh puis à Al-Qaïda, il tente aujourd’hui de lisser son image et de rassurer les minorités religieuses et la communauté internationale sur ses objectifs. Portrait.
Le ministre du Budget démissionnaire, Laurent Saint-Martin, a annoncé ce lundi 9 décembre que le texte de secours, qui permettra à l’Etat de continuer à financer les services publics en l’absence de loi de finances, était prêt.
Pour la troisième fois en un an, un nouveau gouvernement est en passe d’être nommé. Après à peine 3 mois aux responsabilités certains ministres démissionnaires pourraient être reconduits à leurs postes ou rester au gouvernement.
Alors que le chef de l’Etat termine la consultation des forces politiques, Emmanuel Macron pourrait, lors d’un nouveau rendez-vous, mettre dans la même pièce les partis prêts à « avancer », selon le numéro 1 du PCF.
Invitée de la matinale de Public Sénat ce lundi 9 décembre, Aurore Bergé appelle à nommer « rapidement » un Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. De nombreux Français « sont très inquiets par la déstabilisation économique que la motion de censure engendre », pointe la députée EPR des Yvelines.
À l'heure où certains artistes hésitent à s'engager dans le débat public, lui assume de parler politique et a choisi son camp : celui de la gauche. Devant la montée des mouvements populistes, aux Etats-Unis ou en France, et le mépris des élites culturelles, l'acteur tire la sonnette d'alarme. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Darroussin dans l’émission « Un monde, un regard » sur Public Sénat.
Ingérence dans des élections, financement de partis pro-russes, désinformation en ligne, sabotages d'infrastructures européennes, cyberattaques : la Russie de Vladimir Poutine semble prête à user de tous les moyens pour déstabiliser les Européens, soutiens de l'Ukraine. Une guerre dite "hybride" face à laquelle les 27 semblent mal armés pour répondre. Décryptage dans "Ici l'Europe", avec les eurodéputés Bernard Guetta (Renew, France) et András László (Patriotes, Hongrie).
Les responsables du bloc central, dont Gabriel Attal et François Bayrou, réunis à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, préparent l’après Barnier. « Le bloc central se serre les coudes et essaie de s’élargir », résume un participant. Alors que le PS montre une ouverture, l’ex-majorité présidentielle reste prudente, au point de craindre « une fausse main tendue » des socialistes.