Les magistrats et l'institution judiciaire essuient attaques verbales et menaces depuis la condamnation de Nicolas Sarkozy. Elles ne sont pas nouvelles et les frictions avec le monde judiciaire se sont multipliées depuis une trentaine d’années et les premières grandes enquêtes politico-financières. Si elles visent la plupart du temps à délégitimer l'autorité judiciaire, ces attaques ont pris une nouvelle dimension depuis quelques années. Retour sur quatre affaires emblématiques.
Le premier ministre joue peut-être son avenir cette semaine. Après avoir de nouveau déjeuné avec les cadres du socle commun, il sera confronté jeudi à une nouvelle mobilisation puis recevra des socialistes très déçus après son interview. « Au moment où je vous parle, on est plutôt sur la dynamique de la censure », prévient Patrick Kanner, patron des sénateurs socialistes. Mais le PS ne ferme pas encore la porte.
Rachida Dati sera jugée, aux côtés de l’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d’influence, du 16 au 28 septembre 2026, soit après sa campagne électorale à Paris dans le cadre des municipales de mars.
Après celle de Marine Le Pen, la condamnation de Nicolas Sarkozy conduit une nouvelle fois certains responsables politiques à mettre en cause l’impartialité de la justice. Le Syndicat de la magistrature est, de nouveau, dans le viseur de l’extrême droite qui demande sa suppression. Cette suspicion à l’encontre de juges avait donné lieu au vote d’une disposition au Sénat en 2023 pour imposer le respect du principe d’impartialité pour les magistrats syndiqués.
Pilier fondamental de notre modèle républicain, la Sécurité sociale est née au lendemain de la guerre et fête cet automne un anniversaire marquant. Focus sur les chiffres principaux de cette solidarité, dont le déséquilibre financier s’est aggravé ces dernières années.
Le camp pro-européen de la présidente moldave Maia Sandu a remporté les élections législatives ce dimanche, à plus de 50 % des voix. Un soulagement pour ce petit pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne, cible privilégiée de la désinformation russe.
Le dispositif, lancé entre janvier et février 2024 avait dépassé les attentes du gouvernement et été stoppé en urgence. A partir du 30 septembre 2025, une nouvelle enveloppe de 370 millions d’euros devrait permettre de doper la location de 50 000 nouveaux véhicules électriques.
L’Europe, déjà fragilisé par les crises géopolitiques et économiques, peine à protéger ses écosystèmes et à préparer ses sociétés aux effets du dérèglement climatique, prévient l’AEE dans son rapport publié lundi 29 septembre.
Depuis juin 2025, le guichet « MaPrimeRénov’» était fermé. Demain, 30 septembre, l’opération reprend, mais attention, 13 000 dossiers seulement seront acceptés d’ici la fin de l’année. Le dispositif sera concentré dans un premier temps sur les ménages les plus modestes.
Les appels de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Claude Guéant de leur condamnation à des peines de prison dans le procès libyen, ont été déposés et enregistrés, a indiqué lundi une source judiciaire.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député insoumis de Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel a demandé la démission d’Emmanuel Macron et l’organisation de nouvelles élections.
Le 9 septembre, Guillaume Chevrollier, sénateur Les Républicains de la Mayenne, présentait sa loi sur le déploiement des radars sonores à ses collègues de la chambre haute. On vous explique les enjeux de ce texte.
Elle a traversé vents et marées pour arriver au sommet, et surtout des drames. Triple championne paralympique, quadruple championne du monde d’athlétisme, Marie-Amélie Le Fur est désormais présidente du Comité paralympique et sportif français. Victime d’un accident de voiture qui l’a rendu invalide, elle a su se relever grâce à sa passion : la pratique sportive. Marie-Amélie Le Fur est l’invitée de Rebecca Fitoussi dans l’émission "Un monde, un regard".
Des incursions de drones non-identifiés dans de nombreux pays européens se répètent et prennent de l’ampleur, le Danemark a fermé certains de ses aéroports la nuit dernière, à la suite d’alertes, pour la deuxième fois de la semaine. Des épisodes qui éveillent les soupçons à l’égard de la Russie.
Le 22 septembre dernier, Emmanuel Macron reconnaissait officiellement au nom de la France, l’Etat de Palestine. A l’instar de l’hexagone, ce ne sont pas moins de 16 pays européens qui ont fait ce choix. Un acte diplomatique qui relève de l’évidence, quand d’autres considèrent qu’il ne fait qu’aggraver la situation au Moyen-Orient. Un sujet brûlant débattu par les invités de l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30).
La France a progressivement glissé dans la catégorie des plus mauvais élèves européens en matière de déficit et d’endettement public. Un écart qui s’est accélérée à partir de la crise sanitaire.
Le Premier ministre sort du silence en donnant un interview au Parisien. Il livre une série de réponses sur le calendrier des prochains jours, en précisant la date de l’annonce du gouvernement, et ses premiers arbitrages budgétaires.
L’incarcération prochaine de Nicolas Sarkozy, malgré sa décision de faire appel, pour association de malfaiteurs relance le débat sur l’exécution provisoire des peines. A droite de l’échiquier politique, on pointe une possible atteinte à la présomption d’innocence. Au-delà des prises de parole à chaud, serait-il opportun d’un point de vue politique comme juridique de réformer ce mode d’exécution d’une peine ?
Face à la condamnation à 5 ans de prison de Nicolas Sarkozy, certains politiques demandent une grâce présidentielle. Ce super pouvoir, conféré par la Constitution, est dans les seules mains d’Emmanuel Macron. L’ancien chef de l’Etat, qui voulait dans le passé supprimer ce droit de grâce, pourrait-il en profiter ?